Jeux de Génie, Jeux de Commerce, JDLC : la COVID annule, reporte ou modifie les compétitions
Alex Proteau
Pas de chance pour les étudiants : pour une deuxième année consécutive, la pandémie vient bouleverser leurs jeux universitaires. Certains ont déjà été annulés, tandis que d'autres comités organisateurs se questionnent sur la meilleure marche à suivre. Voici un tour d’horizon.
• À lire aussi: Un sketch sur la santé mentale des étudiants bien près de la réalité
• À lire aussi: 13 spécialistes universitaires dénoncent le retour du couvre-feu
Jeux de Génie (3 au 7 janvier 2022)
Les Jeux de Génie, qui devaient débuter lundi dernier, ont été annulés pour une seconde année consécutive. Le comité organisateur a pris cette décision à la mi-décembre en raison des restrictions annoncées par le gouvernement.
La compétition de la machine robotique et celle d’entrepreneuriat seront présentées en photos et vidéos en février, a indiqué lundi la Délégation des Jeux de Génie - Université Laval sur sa page Facebook.
Les prochains devraient avoir lieu l’an prochain à l’Université Laval.
Environ 425 participants étaient invités en 2019.
Jeux du Commerce (7 au 10 janvier 2022)
La 34e mouture des Jeux du Commerce, qui aura lieu du 7 au 10 janvier, sera en mode virtuel, comme la précédente.
L'événement était prévu en présentiel, mais les plans ont changé il y a quelques semaines en raison des nouvelles mesures sanitaires, affirme le vice-président aux partenariats des Jeux du Commerce, Jérémie Gagnon.
Il sera possible de visionner en direct les compétitions sur internet.
Jeux de la Science Politique (14 au 16 janvier 2022)
Les Jeux de la Science Politique, qui étaient prévus pour la semaine prochaine, seront déplacés à la fin avril ou au début mai, a annoncé le comité organisateur sur Facebook.
En 2020, plus de 300 étudiants et étudiantes de huit universités ont participé aux Jeux.
Jeux de la Communication (3 au 7 mars 2022)
Le comité organisateur des Jeux de la Communication (JDLC), où plus de 330 étudiants de 7 universités différentes doivent compétitionner en mars, se positionnera dans les prochains jours sur la forme que prendra leur compétition.
L’an dernier, les organisateurs avaient opté pour un report de leur événement en plus de le tenir dans une formule hybride. Certaines épreuves se faisaient en présentiel à Montréal et d’autres étaient à distance. Les voyagements d’autobus étaient faits tous les jours afin d’éviter que tous dorment à proximité au même endroit.
«C’est vraiment dur de statuer en ce moment», exprime Charles Brière-Garneau, coprésident du comité organisateur des JDLC.
Le comité souhaite à tout prix tenir une quelconque mouture de l’événement, explique-t-il. «Des étudiants sont inquiets et veulent absolument le faire. Ils l’ont pratiquée, leur épreuve», note-t-il.
Jeux de l’Éducation (4 au 6 mars 2022)
• À lire aussi: 75% des jeunes dans le monde trouvent l'avenir effrayant
Les tout premiers Jeux de l’Éducation sont attendus en mars prochain. Un total de 250 étudiants en science de l’éducation provenant de sept universités sont attendus à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Une réponse plus claire quant à la forme de l’événement sera connue au plus tard à la fin du mois de janvier et aucun scénario n’est écarté pour le moment, nous indique par courriel Samuel Lavoie, coprésident du comité organisateur.
Law Games (annulés en 2022)
Les Jeux'ridiques, ou Law Games, plus axés sur le social que sur les compétitions académiques, n’étaient déjà pas prévus en 2022 (ni en 2021).
«Pour 2022, ce qui arrive, c’est qu’on n’a aucun comité organisateur qui a proposé de candidature. Il n’y a pas un chat qui veut l’organiser en raison du contexte actuel (de la pandémie)», explique Olivier Bergeron, président du comité organisateur des Law Games de 2021.
Quand ils se tiennent, entre 400 et 500 personnes y participent par année. Et dans la présente cohorte, très peu souhaitent que les Law Games se déroulent en virtuel.
«L’intérêt de faire un événement en ligne n’est pas vraiment là. Les gens commencent à être un peu écoeurés [...]», dit Olivier Bergeron.
Autre difficulté : les participants aux Law Games proviennent de différentes provinces.
«C’est dur de faire venir le monde de partout au Canada. Faire une partie en ligne et l’autre en virtuel, ça devient assez complexe», explique-t-il.