Québec solidaire remet en question l’imposition du couvre-feu
This is a modal window.
Playback Denied: Location
TVA Nouvelles
Si Québec solidaire appuie la majorité des nouvelles mesures annoncées par le gouvernement Legault jeudi, il y en a une que le parti d’opposition remet en doute : le couvre-feu.
• À lire aussi: Couvre-feu, restos fermés et rassemblements interdits : Québec sort l’artillerie lourde
• À lire aussi: Les Québécois résignés face au retour du couvre-feu
• À lire aussi: Le couvre-feu, «pas une mesure qui semble fonctionner»
Le porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, soutient que l’efficacité de cette mesure n’a jamais été documentée au Québec. De plus, M. Nadeau-Dubois estime que les Québécois paient actuellement le prix du manque de préparation de la CAQ.
Selon le chef parlementaire de Québec solidaire, le gouvernement Legault a tardé dans le déploiement des tests rapides, en plus d’avoir négligé la ventilation dans les écoles.
Gabriel Nadeau-Dubois reproche aussi au premier ministre de s’être «battu en cour avec les soignantes qui demandaient des masques N95».
Québec solidaire indique que l’efficacité de ces mesures fait l’unanimité au sein des scientifiques, contrairement au couvre-feu.
«C’est frustrant pour les Québécois et Québécoises qui ont fait leur part pour freiner le virus», clame Gabriel Nadeau-Dubois.
Sa collègue Manon Massé juge quant à elle que le gouvernement néglige les plus vulnérables en imposant le couvre-feu.
«Les gens seuls, les femmes victimes de violence, les personnes itinérantes ou les familles nombreuses habitant dans de petits appartements vont trouver ça pas mal plus dur», mentionne la porte-parole de Québec solidaire.
«Il est frustrant d’entendre le premier ministre, justifier cette mesure très dure pour les plus vulnérables en disant qu’elle vise à s’assurer que les gens respectent les mesures sur les rassemblements privés. Ce sont toujours les mêmes qui paient le prix le plus élevé», ajoute-t-elle.
Le responsable de Québec solidaire en matière de santé, Vincent Marissal réclame davantage d’actions du gouvernement pour mieux lutter contre la pandémie.
«Le Québec a l’un des taux d’infection du personnel soignant les plus élevés au monde. Avons-nous tout fait pour les protéger? Le gouvernement va-t-il augmenter les capacités de dépistage? Les écoles seront-elles enfin équipées de purificateurs d’air à la rentrée? Va-t-il accélérer la vaccination?», s’interroge M. Marissal.
«Il ne faut pas seulement se mettre en mode restriction, il faut aussi trouver des solutions pour améliorer nos capacités à faire face à cette vague et aux autres qui vont venir. », ajoute-t-il.