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L'article provient de Le sac de chips

Pierre Fitzgibbon remet Éric Duhaime à sa place sur Twitter

Pierre Fitzgibbon et Éric Duhaime
Pierre Fitzgibbon et Éric Duhaime Montage Mathieu Blanchet
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Photo portrait de Michaël  Labranche

Michaël Labranche

2020-09-25T16:34:32Z
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Il est rare que le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon intervienne dans un «tweetfight», mais, quand il le fait et que ça implique Éric Duhaime, ça vaut la peine d’en parler.

En gros, jeudi, le député libéral Monsef Derraji a partagé un «tweet» de l’ex-animateur de radio Éric Duhaime. Ce dernier avait partagé un courriel dans lequel une personne aurait eu un échange avec M. Fitzgibbon. 

Le ministre aurait suggéré à l’individu d'envisager de se mettre à l’abri de ses créanciers pour sauver son entreprise. 

Ensuite, Martin Koskinen, le directeur de cabinet du premier ministre François Legault, est arrivé. 

«Est-ce responsable, Monsef Derraji, de véhiculer les propos de M. Duhaime pendant cette pandémie, pour des gains partisans?» a-t-il écrit.

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Le député de Nelligan a rétorqué qu’il partageait seulement «l’email envoyé par un ministre [du] gouvernement envoyé à un entrepreneur». 

«À ce que je vois vous avez du temps à surveiller les propos d’Éric Duhaime. Alors M. le chef de cabinet de François Legault, est-ce que c’est normal la réponse du ministre?» a-t-il ajouté. 

«Je vous lis et vous donnez de la visibilité à M. Duhaime pendant cette pandémie. C’est votre droit et celui de votre parti», a rétorqué Koskinen. 

C’est à ce moment que Duhaime revient dans le «tweetfight». 

«M. Koskinen, votre ministre de l’Économie suggère à un entrepreneur de faire faillite et vous tirez sur le messager qui rapporte la nouvelle? Vraiment? Comme chef de cabinet de François Legault, c’est votre rôle de défendre un ministre qui invite les PME à faire faillite?»

Pierre Fitzgibbon semblait en avoir assez et, visiblement, tenait à rétablir les faits.  

«Étrange commentaire d’un libertarien. Vous utiliser le mot “faillite” c’est une distorsion de mes propos. Beaucoup de sociétés se prévalent d’une protection des créanciers pour ressortir + fort avec de nouveaux termes de loyers. Relisez avant de dire des faussetés», a-t-il écrit. 

Ouch. 

M. Duhaime a déclaré que M. Fitzgibbon aurait dû être plus clair. 

«Vous auriez pu écrire une expression synonyme: “se mettre sous la protection de la Loi sur la faillite”», peut-on lire. 

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