Philippe Laprise a dû se rendre à l’urgence au Panama après une épreuve à Sortez-moi d'ici!

En plus de composer avec la chaleur extrême, la faim, le manque de sommeil, les serpents et autres bibittes de la jungle panaméenne, des personnalités affrontent leurs plus grandes peurs à Sortez-moi d’ici!. Non seulement Philippe Laprise s’est surpassé dans les épreuves, il a aussi développé de solides amitiés.

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Phillipe, pensais-tu te rendre aussi loin dans l’aventure Sortez-moi d’ici!?
Jamais de la vie! (rires) J’ignorais qu’un guerrier sommeillait en moi, jusqu’à ce que je me retrouve à Sortez-moi d’ici!. Pourtant, j’en ai relevé des défis physiques dans ma vie, que ce soit le Grand défi Pierre Lavoie ou la traversée du Lac-Saint-Jean en pédalo pour amasser des fonds pour ma fondation. Mais la jungle, ça ne ressemble à rien de ce que j’ai vécu jusqu’à présent.

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Que veux-tu dire?
La chaleur, les bibittes, le manque de sommeil, la faim... on va se le dire, les conditions de vie sont assez inconfortables à Sortez-moi d’ici!. Juste l’humidité, c’est horrible! Jamais je n’ai autant sué de toute ma vie! Et pourtant, à ma grande surprise, j’ai aimé mon séjour dans la jungle. Ce qui me fascine le plus de cette aventure, c’est à quel point l’humain s’adapte à n’importe quelle situation et finit par trouver ses repères.

Quel aspect as-tu préféré de l’aventure?
Avec les bruits de la jungle, les odeurs, la chaleur et le fait qu’on soit isolé du reste du monde, on oublie rapidement qu’on est su un plateau de tournage. J’ai eu de superbes discussions avec les autres campeurs, sur des sujets hyper profonds. Comme on n’a rien d’autre à faire que jaser au camp, on prend le temps de découvrir les autres, chose qu’on ne fait pas nécessairement dans la vraie vie, parce que tout va trop vite.

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Parle-nous des amitiés que tu as développées sur le plateau.
Au tout début de l’aventure, j’étais super heureux de retrouver mon amie Patricia Paquin. On a fait de la radio ensemble et c’est vraiment quelqu’un que j’adore. J’aurais aimé qu’elle reste plus longtemps. Sinon, je me suis beaucoup rapproché de Dave Morissette. Quel bel humain! Nos lits de camp étaient côte à côte et les premières nuits, quand je me réveillais, Dave s’en apercevait et me disait: «Ça va bien aller, mon Phil, rendors-toi!»

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Vous êtes même retournés ensemble au Panama pour animer l’émission
de voyage Sortez-moi d’ici! ...mais pas tout de suite!
Le fun qu’on a eu, vous n’avez pas idée! On aurait dit deux gamins lâchés lousses dans les plus beaux endroits du Panama. Dave est comme moi, il s’émerveille facilement, il a conservé son cœur d’enfant!

En terminant, peux-tu nous révéler un moment qu’on n’a pas vu à la télévision?Lorsque Rosalie a échappé le café, puis brisé les panneaux solaires, j’ai deviné immédiatement qu’il y avait quelque chose de louche là-dessous. J’ai regardé assez d’émissions de téléréalité dans ma vie pour deviner qu’il s’agissait d’un défi de type «sabotage». J’ai même dit à Rosalie: «La récompense est mieux d’être bonne!», mais ça n’a pas été gardé au montage. (rires)

Secret de tournage

Comme nous l’avons vu à la télévision, Philippe s’est blessé lors de l’épreuve de la glissade À contre-courant. «En tombant, j’ai eu une déchirure ligamentaire du ménisque, une blessure qui fait assez mal pour que la production m’envoie consulter en urgence à l’hôpital au Panama. J’ai été opéré en octobre dernier au Québec et, bonne nouvelle, j’ai parlé à mon médecin ce matin et mon genou est complètement guéri!»

Sortez-moi d’ici!, dimanche 18 h 30, à TVA. Sortez-moi d’ici! ...mais pas tout de suite, lundi 20 h, à Évasion, dès le 27 mai.