Patricia Paquin revient sur son récent déménagement

«Pourquoi pas?» Voilà ce qu’elle a répondu à la production lorsqu’elle a été approchée pour participer à la saison 2 de Sortez-moi d’ici!. Saisir les opportunités, suivre son instinct et se sortir volontairement de sa zone de confort... Patricia Paquin fait confiance à la vie et, jusqu’ici, elle le lui rend extrêmement bien!

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Patricia, tu as accepté sur-le-champ de participer à Sortez-moi d’ici!, sans trop te poser de questions. Est-ce représentatif de ta façon de voir la vie?

Absolument! Toutes mes décisions sont guidées par mon instinct. Si j’ai le goût de me lancer dans une aventure, je fais confiance à l’équipe et je sais que je vais avoir du fun. Alors, je me lance. Pas plus compliqué que ça! Lorsque j’ai reçu l’invitation pour Sortez-moi d’ici!, la première saison n’était même pas encore en ondes. J’avais une vague idée de ce que c’était: la jungle, la chaleur, les bibittes... Je me suis dit que je n’aurais jamais une autre occasion de vivre quelque chose d’aussi unique!

Ton entrée dans l’aventure fut assez intense!

Avant de partir, il y a eu les essayages, les prises de photos, les vaccins, les premiers tournages, toujours dans le secret le plus complet! Lorsque je suis enfin arrivée au Panama, j’ai dû rester enfermée deux jours dans ma chambre d’hôtel, parce que je n’entrais pas tout de suite dans l’aventure. J’entendais les hélicoptères voler au-dessus du complexe hôtelier, je sentais toute l’effervescence entourant le début du tournage. Je suis donc arrivée à mon premier défi gonflée à bloc, sans me douter de ce qui m’attendait!

Au départ, tu sembles plutôt sereine...

Sur le plateau de tournage, les gens de la production évitaient mon regard. Je croyais que ça faisait partie intégrante du concept, mais j’ai compris plus tard qu’ils étaient tous mal à l’aise, parce qu’ils savaient ce qui s’en venait pour moi! Ils m’ont fait embarquer dans une cage en verre, qui se remplissait d’eau. Les animateurs m’avaient avertie que le défi comprenait des animaux marins. Je pensais à des poissons affreusement laids, peut-être même à des crapauds.

Tu ne pensais pas avoir affaire à des serpents!

Jamais de la vie! Tout était sous contrôle, jusqu’à ce que je voie entrer le premier serpent, le deuxième, le troisième, et toujours de plus en plus gros! Sincèrement, c’est l’un des défis les plus terribles que j’ai eu à traverser dans ma vie! Après ce défi, une fois arrivée au camp, je me sentais dans un état second... Un état qui a perduré tout au long de mon aventure dans la jungle.

As-tu regretté d’avoir dit oui?

(Patricia éclate de rire!) Je suis peut-être masochiste, mais si tu m’offrais la possibilité de revivre cette aventure demain matin, j’embarquerais sans aucune hésitation. En fait, j’aurais aimé rester plus longtemps dans la jungle. Cela dit, je n’étais pas trop déçue non plus de retrouver le confort de la vraie vie. Quoique ma vraie vie est assez mouvementée depuis quelques mois!

Que veux-tu dire?

Vous savez, je vous ai dit que toutes mes décisions étaient guidées par mon instinct. Eh bien, c’est la même chose pour mon chum, Louis-François Marcotte! (rires) L’année dernière, lui et moi avons discuté pour la première fois de mettre notre maison en vente. Quelques semaines plus tard, la pancarte était devant la demeure et, cinq mois plus tard, nous déménagions.

Cette décision a-t-elle été prise sur un coup de tête?

Nous en avons discuté, ça semblait être la meilleure option, alors on s’est dit: «Let’s go! On y va!». Nos proches étaient surpris, parce qu’on en avait à peine parlé avant que ça se concrétise. Mais pourquoi en discuter pendant des heures? Nos arguments étaient bons, on sentait que c’était le bon moment, alors on a décidé de changer de maison.

Un déménagement, c’est pourtant quelque chose d’assez gros dans une vie!

C’est vrai! Mais nous habitions sur une montagne, il n’y avait rien autour, et tous les déplacements étaient fastidieux. Si les enfants voulaient inviter un ami ou aller jouer chez un ami, ça exigeait nécessairement un lift. On s’est dit qu’en déménageant dans un quartier résidentiel, les enfants auraient plus d’autonomie. (Après une pause, Patricia ajoute...) Je viens de voir mon grand Benjamin (22 ans) sortir de la maison. Je n’ai aucune idée de l’endroit où il s’en va, mais comme maman d’un enfant autiste, je suis heureuse qu’il puisse se déplacer librement, chose qu’il lui était impossible de faire auparavant. Nous avons quitté notre ancienne maison avec un pincement au coeur, mais Benjamin, Gabriel (13 ans) et Florence (9 ans) apprécient leur nouvelle vie.

Votre déménagement est récent. Êtes-vous bien installés dans votre nouvelle demeure?

Oh my God, non! (rires) Un autre aspect important de notre décision, c’était de nous faciliter la vie. Nous avions un grand terrain, qui exigeait beaucoup d’entretien. Mon désir de moins en faire et d’avoir plus de temps pour moi ne s’est pas concrétisé jusqu’à présent, parce que j’ai mille et une choses à faire! Je regarde mon bureau présentement, où il y a plein de boîtes, un marteau, des clous, et ça me décourage un peu. J’ai vraiment hâte de pouvoir me déposer.

Ta vie est un véritable tourbillon en ce moment!

Exactement. Lorsque je suis dans le feu de l’action, je ne m’en rends pas trop compte. Mais la semaine dernière, entre deux rendez-vous sur la rive nord de Montréal, je me suis retrouvée avec deux heures de temps libre devant moi. Je suis allée me promener au Carrefour Laval et, sincèrement, je ne me souvenais plus de la dernière fois où j’avais pris du temps pour moi. Ça m’a fait réaliser à quel point il serait temps pour moi de décrocher.

Et ce n’est pas possible pour l’instant?

Mon chum et moi, nous allons célébrer nos 10 ans de mariage cet été. Au départ, on parlait de faire un petit voyage, rien que nous deux. Mais lors du déménagement, ça faisait quand même de la peine aux enfants de déménager, alors nous leur avons promis un voyage à Disney, pour rendre cette transition plus douce. 

Vous allez donc célébrer votre anniversaire de mariage en Floride avec les enfants!

Bien oui! (rires) Ma bonne amie Jessica Barker sera du voyage avec sa petite famille. Nos chums s’entendent bien, et nos enfants aussi. À défaut de souligner notre anniversaire de mariage de façon romantique, nous allons passer un bon moment.

Le public connaît bien ton grand Benjamin, puisqu’il possède sa page Le monde de Benjamin sur Facebook et Instagram, et qu’il joue aussi dans la quotidienne STAT. À quoi ressemblent les personnalités de Gabriel et de Florence?

Gabriel ressemble beaucoup à Louis-François, en ce sens qu’il est une vieille âme. Il prend le temps d’observer le monde qui l’entoure. Il n’est pas timide, mais il ne parle pas pour rien dire, exactement comme son père! De son côté, Florence est drôle. Elle est toujours de bonne humeur et elle aime les gens. Non seulement elle me ressemble physiquement, mais nous avons aussi plusieurs traits de personnalité en commun.

Tu as une superbe année 2024 jusqu’à présent!

Oui, vraiment. Ça a débuté fort avec une parodie de Chambres en ville au Bye Bye 2023. Nous avons reçu une vague d’amour incroyable! Dans une période où les nouvelles sont plutôt sombres, ça fait du bien de plonger dans la nostalgie d’un téléroman qu’on a aimé. Chaque semaine, j’anime Les filles du lunch à la radio avec la fabuleuse Marie-Eve Janvier. En plus de travailler avec une amie, j’ai un horaire super agréable pour la maman de trois enfants que je suis.

Parlant d’amitié, tu es aussi en excellents termes avec le papa de Benjamin, Mathieu Gratton, puisque vous présentez un spectacle ensemble, Les EXséparables!

Eh oui! La maison de production (Gestev) avec laquelle je travaille a eu l’idée de présenter un nouveau spectacle avec Mathieu et moi, 15 ans après Les Ex. Comme dans tout ce que je fais, je me suis dit: «Pourquoi pas?» Alors, voilà que nous serons en rodage pour ce nouveau show dès le mois de mai. (Patricia réfléchit et ajoute...) Ce qui est particulier dans notre relation à Mathieu et moi, c’est que si nous n’étions pas les parents de Benjamin, nous n’aurions probablement pas gardé le contact! C’est notre fils qui nous lie pour la vie, et je trouve ça vraiment beau.

Avec la radio à Rythme, ta participation à Sortez-moi d’ici! et le spectacle Les EXséparables, tu fais un grand retour dans le milieu artistique!

Ces derniers temps, j’ai effectivement vu les grands titres du genre: «Grand retour de Patricia Paquin à la radio et à la télévision». Ça me surprend toujours parce que je n’ai jamais eu l’impression d’avoir quitté la vie artistique. Oui, à certains moments, j’ai eu beaucoup de visibilité. J’ai par exemple joué dans Chambres en ville durant 7 saisons et animé Flash 11 ans. Mais les années où j’étais moins présente devant les caméras, je m’épanouissais tout autant.

Dans le fond, tu te sens bien, peu importe ce qui t’anime!

Tout à fait! Pour moi, faire de la télé, ce n’est pas plus important qu’ouvrir un restaurant! En fait, tant que j’ai des projets, qu’ils soient devant ou derrière les caméras, ça fait mon bonheur.

Les filles du lunch, du lundi au jeudi à 11 h 30, à Rythme FM. Pour connaître les dates du spectacle Les EXséparables, rendez-vous à musicorspectacles.com. Pour en savoir plus sur ses deux cafés Chez Cheval: chezcheval.ca.

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