Ottawa répondra présent pour Québec
Duclos favorable à une phase deux du tramway
Stéphanie Martin
Le Journal a réalisé une entrevue de fin d’année avec le député de Québec et ministre de la Santé fédéral, Jean-Yves Duclos, qui a fait le point sur les dossiers du tramway, du pont de Québec et du troisième lien.
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Le ministre partage la « vision » sur le tramway
La Ville de Québec pourra compter sur l’appui financier du gouvernement Trudeau pour sa phase deux du projet de tramway, annonce d’ores et déjà le ministre Jean-Yves Duclos.
Il partage la « vision » de la Ville concernant une éventuelle deuxième phase qui rejoindrait Charlesbourg, Lebourgneuf ou la gare du Palais, dit-il.
« Le gouvernement canadien va être là pour aider », dans la mesure où la demande vient du gouvernement du Québec, comme c’est le cas dans les projets d’infrastructures où les villes demandent l’appui d’Ottawa.
20 ans de travaux sur le pont de Québec
Quand l’entente sur le pont de Québec sera finalement scellée, on prévoit une vingtaine d’années de travaux sur la structure centenaire, anticipe le ministre Duclos.
Il faudra la repeindre, bien sûr, mais aussi remplacer les pièces usées et renforcer celles qui ont besoin de l’être.
« C’est un travail de restauration très significatif qui va être fait. [...] Le pont va être refait presque à neuf pour qu’il soit encore avec nous pendant de très nombreuses années. »
Le fédéral a annoncé qu’il reprendra possession du pont, mais les négociations pour conclure l’entente ne sont toujours pas terminées.
Études importantes pour le troisième lien
L’étude d’impact environnemental que l’Agence fédérale compte mener sur le troisième lien est primordiale, selon le ministre Duclos.
« Je crois que la confiance des citoyens dans la façon dont ces grands projets vont de l’avant est renforcée lorsque les gouvernements font les choses dans le bon ordre. »
L’étude environnementale inclut une analyse d’acceptabilité sociale et est indépendante du pouvoir politique, souligne-t-il.
Il n’a pas voulu dire si les conclusions de l’étude d’impact environnemental pourraient compromettre un éventuel financement fédéral du projet.