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L'article provient de TVA Sports
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Olympiques: les résultats canadiens du 11 février

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Agence QMI

2022-02-11T12:34:19Z
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Le patineur de vitesse courte piste Steven Dubois a poursuivi son bon travail en accédant aux quarts de finale du 500 mètres masculin, vendredi, aux Jeux de Pékin.

Le médaillé d’argent du 1500 m des présentes Olympiques a dominé sa vague de qualification comprenant trois autres compétiteurs; les deux premiers ont passé à l’étape suivante. Celle-ci est prévue dimanche matin, heure du Québec.

Un autre représentant de l’unifolié accompagnera Dubois en quart, soit Jordan Pierre-Gilles. Ce dernier patinait dans la quatrième vague qualificative et il a fini deuxième, tout juste derrière le Kazakh Denis Nikisha.

Quant à Maxime Laoun, son parcours fut bref. Le Québécois a chuté au cours de sa course de qualification et a terminé en queue de peloton.

«C’est frustrant parce que je me sentais vraiment bien, mais j’en ai un peu trop donné à la glace et elle a cassé. C’est décevant, c’est sûr, mais je ne peux pas vraiment dire ce qui s’est passé, a-t-il reconnu à Sportcom. J’ai pleuré après la course et mon "coach" m’a dit que c’était mieux de laisser sortir ça et ensuite de me reconcentrer. [...] Je l’ai pris sur moi-même et après, j’étais prêt.»

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Déception, en double

Du côté féminin, Courtney Sarault et Alyson Charles ont toutes deux mordu la poussière en quart de finale du 1000 m. Sarault était pourtant bien placée durant les premiers tours de sa vague, pourchassant la dangereuse Italienne Arianna Fontana pour la tête. Cependant, elle a été dépassée par la Belge Hanne Desmet en fin de course et s’est contentée de la troisième place, ce qui fut insuffisant pour poursuivre.

Plus tard, Charles a vu ses espoirs s’envoler quand un contact avec une rivale a nui à sa performance. La Québécoise a fini dernière parmi les cinq participantes de sa vague des quarts.

Le Canada qualifié pour la finale du relais

Le quatuor québécois en action au relais masculin 5000 mètres en patinage de vitesse courte piste s’est qualifié pour la finale de la compétition, vendredi, aux Jeux de Pékin.

Dubois, Laoun, Pascal Dion et le vétéran Charles Hamelin, qui en est à ses adieux olympiques, ont terminé en tête de leur vague demi-finale. Ils ont devancé par moins d’une seconde leurs rivaux italiens, tandis que les Chinois ont avancé au tour ultime après révision d’une séquence vidéo par les juges. Les Japonais ont été relégués à la finale B.

À propos de l’accrochage survenu en demi-finale, Laoun a expliqué que ses coéquipiers et lui n’ont jamais craint d’être disqualifiés et de perdre leur première place à la suite de cet incident.

«Nous savions que notre course était hyper propre. [...] Pascal n’a jamais refermé la porte.»

La course finale aura lieu mercredi et mettra également en scène les Sud-Coréens et les Russes

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Course satisfaisante pour Olivier Léveillé   

Le fondeur québécois Olivier Léveillé est parvenu à conclure parmi les 30 premiers à l’épreuve du 15 kilomètres classique chez les hommes des Jeux olympiques de Pékin, vendredi.

Avec un temps de 40 min 52,00 s, il a pris le 29e rang de la compétition remportée par le Finlandais IIvo Niskanen en 37:54,80. Le Russe Alexander Boshunov (38:18,00) et le Norvégien Johannes Hosflot Klaebo (38:32,30) ont complété le podium.

Ayant terminé 31e au skiathlon plus tôt aux Jeux, Léveillé affichait sa satisfaction au terme de sa journée de travail. «Ç’a bien été en général, a-t-il mentionné à Radio-Canada. Je suis bien parti et j’ai été constant tout au long de la course. Des fois, en altitude, on sent qu’on est toujours pris dans la même vitesse, mais elle était assez rapide aujourd’hui [vendredi]. Alors, c’est bon pour moi.»

Chez les autres représentants du pays, Rémi Drolet (41:07,70) et Antoine Cyr (41:17,70) ont respectivement conclu aux 33e et 37e échelons.

Difficile pour Ted-Jan Bloemen  

Le patineur de vitesse longue piste canadien Ted-Jan Bloemen a été incapable de répéter ses exploits des Jeux olympiques précédents, connaissant une autre journée difficile sur la glace vendredi à Pékin, cette fois à l’épreuve du 10 000 mètres.

Le double médaillé des Jeux de Pyeongchang en 2018 s’est contenté de la huitième place avec un chrono de 13 min 01,39 s, bien loin de sa marque olympique de 12:39,77 établie en Corée du Sud. Il a vu le Suédois Nils van der Poel établir un nouveau record mondial et filer vers l’or. Le gagnant a patiné en 12:30,74 pour devancer le Néerlandais Patrick Roest (12:44,59) et l’Italien Davide Ghiotto (12:45,98).

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Le meilleur Canadien fut Graeme Fish, sixième avec un temps de 12:58,80. Fish, 24 ans, montre ainsi un résultat très encourageant en vue de l’avenir.

Au 5000 m, van der Poel et Roest avaient également monopolisé les deux premières marches du podium, tandis que Bloemen s’était retrouvé 10e. En 2018, l’athlète de l’unifolié avait empoché l’argent sur cette distance et l’or au 10 000 m.

Curling : courte défaite pour Gushue 

Au curling masculin, le Canada a subi une courte défaite de 5 à 3 contre la Suisse, vendredi. Brad Gushue et ses coéquipiers avaient réussi à créer l’égalité 3 à 3 au sixième bout, mais l’adversaire a bien contrôlé le reste du match.

Avec une fiche de 2 -1 jusqu’à maintenant dans le tournoi à la ronde, l’équipe canadienne demeure bien positionnée pour conclure parmi les quatre meilleures formations se qualifiant pour les demi-finales. À son prochain match, le Canada doit toutefois affronter la Suède, toujours invaincue en trois parties.

Chez les femmes, la formation canadienne a aussi encaissé sa première défaite du tournoi olympique, subissant un revers de 8 à 5 contre le Japon. La skip Jennifer Jones et ses coéquipières détenaient une courte avance de 2 à 1 après les deux premiers bouts, mais leurs adversaires ont profité du marteau pour réaliser un doublé au troisième. Les gagnantes ont ensuite volé un point

Super-G : Marie-Michèle Gagnon à l’extérieur du top 10  

Marie-Michèle Gagnon était satisfaite de sa performance, même si sa prestation ne lui a pas procuré le résultat qu’elle aurait aimé.

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De retour aux Jeux olympiques après avoir raté ceux de Pyeongchang en 2018 en raison d’une blessure à un genou et à une épaule, Gagnon a terminé en 14e place du super-G disputée dans la nuit de jeudi.

«Je suis contente et fière de ma performance, a souligné la skieuse de Lac Etchemin. J’ai attaqué comme je le souhaitais. Je ne peux pas être déçue, même si j’aurais aimé obtenir un meilleur résultat. Depuis un an, je me concentre à offrir la meilleure performance possible au lieu de me fixer des objectifs de résultats. C’est de cette façon que j’obtiens mes meilleurs résultats. Dans le passé, je n’aurais pas été satisfaite d’une 14e place.»

Gagnon a conclu l’épreuve en 1 min 14,65 s, terminant à un peu plus d’une seconde de la gagnante Lara Gut-Behrami, qui a procuré à la Suisse la première médaille d’or de son histoire en super-G. La Suissesse a franchi le fil d’arrivée en 1:13,51. L’Autrichienne Mirjam Puchner et la Suissesse Michelle Gisin ont complété le podium.

«Il aurait fallu que je fasse trois pas en avant pour être sur le podium, mais j’en ait fait un et je progresse, a-t-elle illustré. J’ai ressenti de bonnes sensations et j’ai connu de bonnes sections. Ça me donne confiance en prévision de la descente. C’est très près une seconde. Je garde la tête haute. Ma course me donne confiance en prévision de la descente qui aura lieu le 15 février. Je suis plus constante en descente cette année et je suis passée près du podium à deux ou trois reprises.»

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«C’est très près une seconde d’écart avec la gagnante, a ajouté Gagnon qui n’a pas encore décidé si elle prendra le départ du combiné alpin. Les conditions étaient superbes, il y avait une belle neige et la piste était facile, ce qui explique les temps vraiment rapprochés. Contrairement aux hommes qui ont pu se familiariser avec la piste avant le super-G alors que la descente était au programme, nous étions un peu à l’aveugle.»

Médaillée de bronze à Garmisch-Partenkirchen, son premier podium en carrière dans une épreuve de vitesse, et auteure d’une sixième place au championnat mondial à Cortina d’Ampezzo l’an dernier, Gagnon a moins de succès cette année en super-G.

«Le super-G, c’est plus mental et tu progresses bien si la confiance est au rendez-vous, a-t-elle expliqué. Il faudrait que j’en parle à mon entraîneur, mais j’ai l’impression que nous avons fait moins d’entraînement de super-G. J’ai aussi effectué quelques sorties de piste et commis quelques fautes en début de saison qui ont touché ma confiance.»

Retour très apprécié  

Écarté des derniers Jeux en raison d’une blessure, Gagnon est très heureuse d’être de retour.

«Je suis très contente d’être ici, a-t-elle affirmé. Les Jeux sont tellement différents l’un de l’autre. À Vancouver en 2010, j’étais très jeune et je n’avais pas vécu l’expérience olympique. Nous étions arrivées seulement quelques jours avant le début et nous n’habitions pas dans le village. À Sotchi, j’étais parmi les favorites au combiné.»

Mirela Rahneva à surveiller  

Au skeleton, la Canadienne Mirela Rahneva a donné le ton à la première des quatre vagues en enregistrant le meilleur temps.

Chaque dixième de seconde est important dans cette discipline et l’athlète de 33 ans n’a devancé sa première poursuivante, l’Australienne Jaclyn Narracott, que par 0,02 s. Rahneva a du même coup établi un record de piste avec un chronomètre de 1 :02,03.

À sa deuxième sortie, l’Ottavienne a touché le mur à trois reprises et a chuté au neuvième rang en vertu d’un temps cumulatif de 2 :05,17. Il y a toutefois moins d’une seconde entre elle et la nouvelle meneuse, Narracott.

Les deux dernières vagues du skeleton féminin seront disputées samedi matin, heure du Québec.

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