«Nous sommes des adultes» - Mitch Marner

L’entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto, Sheldon Keefe, n’a pas été très tendre à l’endroit de ses meilleurs joueurs après la défaite de lundi face aux Coyotes de l’Arizona. Or, Mitch Marner et les autres leaders de l’équipe ne s’en font pas trop avec ces critiques.

«La différence entre nous et l’Arizona, c’est que nous avons des joueurs d’élite. Et ils n’ont pas œuvré comme tels, ils n’ont pas fait la différence. Ainsi, le match est devenu serré. C’est ce qui arrive quand ces individus ne prennent pas les choses en main comme ils devraient le faire», avait mentionné l’instructeur en conférence d’après-match.

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Mercredi, Keefe a tempéré ses propos, avouant qu’il n’avait pas utilisé les bons mots pour décrire la situation. Il a exprimé ses idées à ses joueurs plus calmement derrière les portes closes.

«Je lui ai parlé aujourd’hui [mercredi] et il m’a expliqué ce qu’il voulait dire, a mentionné Marner lors d’un point de presse. Nous avons des portes pour une raison et nous ne parlons pas toujours devant vous [les médias]. Nous comprenons. Nous sommes des adultes.»

L’attaquant, qui avait marqué dans la défaite de 4 à 2 contre les Coyotes, a accepté les critiques de son entraîneur. Malgré leur fiche correcte de 2-2-0, Marner s’est dit en paix avec le début de saison.

Trop dur?

Plusieurs ont souligné que Keefe avait été trop loin dans ses déclarations après un revers frustrant. L’Arizona, en visite au Scotiabank Arena, a marqué deux fois dans les deux dernières minutes pour se sauver avec la victoire.

«Pendant ce match, nous n’avons pas été en mesure de produire, que ce soit sur le jeu de puissance ou à cinq contre cinq. C’est ce qui a fait la différence, malgré toute la possession de rondelle que nous avons eue», a précisé Keefe mercredi.

L’homme de 42 ans, qui amorce sa troisième saison à la barre des Maple Leafs, a lui-même reconnu qu’il avait réagi sur le coup de l’émotion. Dorénavant, il fera sans doute attention avant de laisser aller sa frustration devant les journalistes.

«Je crois que nous devrions toujours être conscients des mots que nous utilisons et comment nous communiquons. Parfois, les émotions prennent le dessus. Tu veux communiquer correctement, c’est important pour un leader. [...] C’est la nature du sport. Parfois ça fonctionne, et parfois une dose de passion peut être utile», a-t-il indiqué.

«Ça fait partie du jeu d’expliquer le fond de sa pensée. Je ne pense pas que personne n’a été blessé par ses commentaires», a affirmé Marner de son côté.