«Nous gagnons ensemble, nous perdons ensemble» - Jon Cooper
Jean-François Chaumont
Jon Cooper restait assez calme après un revers cinglant de 7 à 0 dans ce deuxième match de la finale de la Coupe Stanley contre l’Avalanche du Colorado. Cooper ne se mordait pas les lèvres avant de répondre à une question, comme l’auraient fait bien d’autres entraîneurs de la LNH.
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Questionné sur son choix de revenir avec Andreï Vasilevskiy pour le début de la troisième période malgré un pointage de 5 à 0, Cooper a offert une réponse détaillée.
« Ce sont les séries. Nous sommes ici pour gagner. Vasi nous donne la meilleure chance de gagner. Il est notre homme. Il est le meilleur gardien au monde. Nous gagnons ensemble, nous perdons ensemble. Même si je lui avais dit de sortir, je ne crois pas qu’il aurait écouté. »
Aux yeux de Cooper, il y a une explication simple pour décrire les deux premières rencontres de cette finale, deux victoires de l’Avalanche.
« Ils jouent à un niveau élite en ce moment, pas nous, a-t-il répliqué. Donnons-leur le mérite qui leur revient. Ils ont joué à un bien plus haut niveau que nous ce soir et c’était évident. »
L’entraîneur en chef du Lightning n’a pas utilisé les excuses de la fatigue ou de l’altitude. Mais à l’image de la finale de l’Est contre les Rangers, le Lightning a maintenant perdu ses deux premiers matchs d’une série sur la route.
« Ça fait une semaine qu’on est ici. Nos gars ne courraient pas après leur souffle. Et on n’est pas une équipe qui cherche des excuses. Pour New York, ce sont deux équipes différentes, deux séries communes. Le lien commun est qu’on perd 0-2. On a écrit notre histoire, on doit en écrire une autre. Que l’on perd 7-0 ou en prolongation, ça ne change rien, tu dois trouver une façon de gagner. »
Trouver des solutions
Dans une salle de presse où il y avait plusieurs journalistes au pied carré, Victor Hedman a tenu un discours semblable à celui de son entraîneur.
« C’est une bonne équipe, qui a beaucoup de vitesse, a souligné le défenseur. On va trouver des solutions quand on sera à la maison. On ne peut pas se laisser abattre. Il faut voir ça comme une occasion. Ce n’est pas facile de revenir de 0-2, mais on est en finale pour une raison. On est passés par là auparavant. On ne peut pas se fier sur nos expériences antérieures et simplement espérer de gagner. Il faut travailler fort. »
Steven Stamkos, le capitaine du Lightning, a emprunté un classique de Nathalie Simard.
« Tournons la page, a-t-il dit. On a été dans cette position. C’est une équipe différente. Allons à la maison voir ce qui va se passer. Est-ce une défaite dure à digérer? Absolument. Mais la série, ça dit que c’est 2-0. Ce n’est pas la meilleure position, mais on est passés par là avant. On réalise que c’est une grosse défaite, mais on n’est pas habitués. On a la chance d’aller à la maison et de revenir dans la série. »