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Nicolas Savoie agit comme «le général» des Diables rouges

Nicolas Savoie lors du match contre les Cataractes de Shawinigan du 28 octobre dernier, au Centre Vidéotron de Québec.
Nicolas Savoie lors du match contre les Cataractes de Shawinigan du 28 octobre dernier, au Centre Vidéotron de Québec. Photo d’archives, Stevens Leblanc
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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2022-03-15T02:25:25Z
2022-03-15T02:42:42Z
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« Guerrier », « général », « personne incroyable » : l’entraîneur-chef des Remparts de Québec, Patrick Roy, ne tarit pas d’éloges envers l’arrière Nicolas Savoie.

L’arrière de 19 ans s’est imposé, cette saison, comme le meneur à la ligne bleue des Diables rouges. Reconnu avant tout pour ses qualités défensives lors de ses trois premières saisons dans la LHJMQ, le natif de Dieppe (Nouveau-Brunswick) a éclos offensivement en 2021-2022.

Il tient le premier rang des pointeurs chez les défenseurs de l’équipe, avec une récolte de 30 points en 45 parties, soit quatre de plus que celle du choix de deuxième tour des Panthers de la Floride, Evan Nause (26 en 44).

HOMME À TOUT FAIRE

Savoie n’a toutefois pas sacrifié son jeu défensif pour autant. En date de lundi, son différentiel de +40 était le deuxième plus élevé dans toute la ligue, derrière William Dufour et son +44.

« Ça fait longtemps qu’on savait qu’il deviendrait notre général à la ligne bleue. Les soirs où il connaît de moins bons matchs, on souffre, mais c’est rare que ça arrive. Je ne suis pas surpris des succès de Nico. C’est un guerrier », l’a louangé Roy lundi.

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Avec 30 points, Savoie a déjà éclipsé son sommet personnel de 15 en 51 parties, obtenu à la saison 2019-2020.

« Je me sens confortable sur la patinoire. Je joue avec confiance avec et sans la rondelle et j’aime le rôle de leader que j’ai avec l’équipe. Mon jeu offensif s’explique surtout par une plus grande confiance. J’ai mis beaucoup d’accent là-dessus cet été et j’ai eu la chance d’avoir un peu plus de glace durant la saison morte ce qui m’a permis de travailler pas mal. Je suis content que ça porte fruit. »

« UN GUERRIER »

Quand il parle de son no 14 comme d’un guerrier, Roy ne pèse pas ses mots.

« J’ai rarement vu un jeune être aussi dur avec son corps que lui, a-t-il expliqué. Pour qu’il rate un match, il faut vraiment que ça fasse mal. C’est incroyable la qualité de cet individu. Il a de bonnes valeurs et c’est tout à l’honneur de ses parents. »

Parlant d’être dur avec son corps, Savoie évolue, depuis quelques matchs, avec une visière complète, conséquence d’une rondelle reçue au visage lors de la période d’échauffement précédant le match contre les Saguenéens de Chicoutimi du 5 mars dernier.

La rondelle l’a atteint à l’os de la joue droite, endroit où on lui avait inséré une plaque métallique en 2018, après qu’il eut subi une fracture.

« Il avait eu une radiographie puisqu’il saignait par en dedans et le lendemain, il était sur la glace [pour affronter le Drakkar de Baie-Comeau]. Ça démontre quel type d’individu il est », se rappelle Roy.

Pour Savoie, il n’était pas question de ne pas jouer.

« À cause de la plaque de métal, on ne pouvait pas voir si c’était cassé ou pas. On ne pouvait rien faire, mais on savait que rien n’avait été déplacé. C’était donc important pour moi de continuer à jouer avec une visière complète pour un mois. Après ça, je devrais être correct », a renchéri le défenseur. 

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