Nathan, le fils de Patrick Huard et Anik Jean, passe de plus en plus d’auditions pour des rôles
Sandra Sirois
Anik Jean prépare actuellement quatre longs métrages dont elle sera la réalisatrice. Elle vient de passer un mois de tranquillité dans sa Gaspésie natale pour se ressourcer avant de poursuivre son travail en amont.
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L’artiste multidisciplinaire est ravie d’avoir eu un été propice au ressourcement, car cela faisait deux ans qu’elle n’avait pas eu l’occasion de prendre des vacances. «J’ai eu un mois relaxant en Gaspésie avec ma petite famille. Ça m’a tellement fait de bien! J’en avais vraiment besoin.» Originaire de la Gaspésie, où elle possède une maison et où certains de ses proches résident encore, Anik en profite toujours pour recevoir ceux qu’elle aime. «Nous avons toujours des amis qui viennent nous visiter, car c’est un paradis là-bas. Mais cette fois, nous avons surtout passé du temps en famille.»
En préparation pour quatre films
La réalisatrice prépare actuellement quatre longs métrages, dont Qimmik, une adaptation du roman de Michel Jean. Dans ce roman, l’ancien chef d’antenne d’origine innue dévoile la tragédie des massacres de chiens de traîneaux au sein des communautés inuites du Nunavik. L’histoire suit un jeune couple vivant dans le Grand Nord dans les années 1960, explorant leur quotidien et leur quête de subsistance. Parallèlement, le récit présente les interrogations d’une avocate contemporaine qui défend un sansabri inuit accusé de meurtre. «Je suis très contente et honorée de réaliser ce film. Le fait que Michel Jean m’ait demandé de mettre cette histoire en images me touche profondément. Je suis également très touchée de raconter l’histoire des Inuits, car les personnages principaux sont deux amoureux inuits. C’est une très belle histoire d’amour qui aborde une grande tragédie que ce peuple a vécue. La force de l’auteur réside dans sa capacité à nous expliquer l’histoire des Inuits de manière captivante, sans que ce soit ennuyeux, et à nous faire comprendre tout ce qu’ils ont traversé.»
Anik Jean a eu un lien avec les peuples autochtones pendant son enfance. «Mon père a travaillé dans les communautés autochtones du nord du Québec quand j’étais petite, et je ne le voyais pas souvent parce qu’il travaillait sur l’avion-ambulance. Revisiter ces endroits et y tourner un film est très significatif pour moi.»
En Gaspésie, elle a également des amis qui font partie de la communauté des Micmacs et qui habitent sur une réserve, près de sa maison. «Je pense qu’il est important de parler de la culture et de l’histoire des Premières Nations.» Dans Qimmik, Anik Jean souhaite mettre en lumière l’histoire d’amour racontée et faire vivre aux spectateurs les émotions des drames évoqués.
Nathan suit les pas de son père
Nathan, le fils de 12 ans et demi de Patrick Huard et Anik Jean, a commencé à faire de plus en plus d’auditions pour des rôles à la télévision et au cinéma. Il a notamment joué dans le film Les hommes de ma mère, réalisé par sa mère. «Mon fils est très sélectif quant au choix de ses rôles. Il reçoit beaucoup de propositions et me dit souvent que tel rôle ne le stimule pas. Je veux toujours qu’il choisisse un rôle qu’il se sentira à l’aise d’interpréter, car je ne veux pas qu’il se lasse. Patrick et moi essayons de cibler les contenus de séries et de films qui lui correspondent.»
Nathan adore les films d’horreur ou d’action. «Il aime aussi les contenus très “adultes”, ce qui me surprend parfois. Par exemple, il a adoré la série Avant le crash. Il est donc très ouvert à divers genres.» Selon Anik, Nathan est véritablement un artiste: il dessine, joue et fait du dessin animé. «Ça ne me surprendrait pas qu’il devienne réalisateur.»