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Culture

Martin Juneau tenait absolument à être juge-invité à MasterChef Québec

«MasterChef Québec» est diffusé du lundi au jeudi à 19h30 à TVA.

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Marjolaine Simard

2024-02-10T14:00:00Z
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Cette semaine, les 12 cuisiniers qui font toujours partie de la brigade reprenaient leurs tabliers pour découvrir une boîte mystère à saveur asiatique. On leur a ensuite proposé un grand défi mettant leur palais à l’épreuve, en compagnie du juge invité, le chef Martin Juneau.

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La cinquième semaine a pris son envol avec une boîte mystère qui, tout comme celle de la semaine précédente cachant du café, en a saisi plus d’un, avec des ingrédients méconnus, comme la châtaigne d’eau et la pâte rouge coréenne gochujang.

Ce défi a tout de suite plu à Kimberly, puisque sa fille Brook est à moitié laotienne. C’est donc avec beaucoup d’émotion, et parfois même les larmes aux yeux, qu’elle a concocté avec brio sa soupe ramen, en y mettant tout ce qu’elle avait à donner.

Dès mardi, sur le plateau, on accueillait Martin Juneau, qui n’a pas hésité une seconde lorsqu’on lui a proposé d’être juge invité à MasterChef Québec. «J’ai dit oui tout de suite! Martin et Stefano sont de grandes personnalités culinaires québécoises. C’était le choix parfait pour animer cette émission! J’avoue que j’aurais adoré être un des animateurs de cette compétition. Quand on m’a demandé d’être juge, c’était le plus beau des prix de consolation. Je voulais faire partie de cette aventure et j’ai vraiment donné mon maximum durant le tournage!» Le studio a beaucoup impressionné le talentueux chef. «Les lieux sont vraiment bien aménagés et les candidats sont bien installés! Il y a plein de stations et tout l’équipement nécessaire. Et que dire du gros garde-manger rempli de beaux produits! Il y a une énorme équipe technique derrière. Il y a du monde, des caméras, de l’action... L’envers du décor est aussi spectaculaire que ce qui se passe devant les caméras!»

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Un juge expérimenté

Puisqu’il a déjà animé une émission de compétition culinaire, Martin s’est présenté sur le plateau avec une approche qu’il avait développée au cours cette expérience. «Il y a une douzaine d’années, j’ai animé une émission qui s’appelait Et que ça saute!. C’était un concept dérivé de celui de MasterChef. J’y ai appris qu’ultimement il n’y a qu’un gagnant! Même si un olympien a déjà été classé le premier au monde, si, la journée de l’épreuve, il ne performe pas, il ne passe pas! Donc, il faut observer les candidats au jour le jour. Il ne faut pas trop s’attacher aux anciennes performances et faire table rase de tout. Il faut juger ce qu’on a sous les yeux!»

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Reproduire trois plats signatures

Le grand défi cette semaine était de reproduire trois plats signatures de Martin Juneau. «Lorsque j’ai fermé mon restaurant, Pastaga, j’ai reçu une offre de Metro pour être chef exécutif auprès de la bannière, mais principalement pour la création de plats prêts à manger. Cette semaine, les participants devaient reproduire le plus fidèlement possible, sans avoir la recette sous la main, trois plats de cette gamme! Il y avait un plat de gnocchis au chorizo épicé, avec sauce tomate au parmesan. Un plat de crevettes sauce cari au lait de coco façon thaïe, avec des nouilles Shanghai. Et finalement, un plat de dumplings au poulet avec brocoli rôti et une sauce à thématique asiatique.»

«On a divisé les candidats en équipes de deux, et chaque équipe devait reproduire un des trois plats, poursuit le chef. Puis, surprise: on leur a annoncé qu’ils devraient travailler à relais. Pendant que l’un cuisinait, l’autre attendait. Installé au bout du comptoir, il pouvait guider son partenaire, mais pas intervenir physiquement! Reproduire un plat comme ça, sous pression, même pour moi, ç’aurait été colossal! Même si la panique s’est rapidement installée chez les candidats, j’ai été impressionné par leur sang-froid, leurs connaissances, leur culture culinaire de base et leurs palais. Avoir la mémoire du goût et la compréhension de la technique, ce n’est pas donné à tout le monde! Il y a même un plat de crevettes pour lequel je me suis demandé comment ils avaient fait, car le plat était reproduit avec une exactitude déroutante. Même moi, je ne crois pas que j’y serais arrivé!»

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