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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Marine Le Pen dénonce une «décision politique» et veut un procès en appel rapide

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AFP

31 mars à 14h55
31 mars à 15h26
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La cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen a dénoncé lundi une «décision politique» après sa condamnation à cinq ans d'inéligibilité avec effet immédiat pour détournement de fonds publics, demandant à être jugée rapidement en appel avant l'échéance présidentielle de 2027. 

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«Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi. Je vais mener les voies de recours que je peux. Il y a un petit chemin. Il est certes étroit, mais il existe», a-t-elle promis sur le journal télévisé de la chaîne privée TF1, alors que la décision, pour l'heure, la prive de sa candidature à la prochaine présidentielle dont elle est la favorite des sondages.

Elle a aussi stigmatisé «des pratiques que l'on croyait réservées aux régimes autoritaires (...). Il y a des millions de Français qui croient en moi (...) et je viens leur dire (que) ça fait 30 ans que je me bats contre l'injustice (...). Je le ferai jusqu'au bout».

Mme Le Pen, 56 ans, a également été condamnée à quatre ans d'emprisonnement, dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique. Mais c'est l'inéligibilité qui menace de lui barrer la route, après trois tentatives infructueuses depuis 2012 à la présidentielle.

Son avocat, Me Rodolphe Bosselut, avait auparavant annoncé qu'elle ferait appel, mais un second procès pourrait ne pas se tenir avant au moins un an, à quelques mois du rendez-vous quinquennal.

La présidente du tribunal a justifié qu'il fallait «veiller à ce que les élus comme tous les justiciables ne bénéficient pas d'un régime de faveur», mais la décision a secoué l'échiquier politique français.

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