Marie-Eve Janvier se confie sur sa vie de famille avec trois enfants
Michèle Lemieux
Mère de deux filles, Marie-Eve Janvier était sur le point de renoncer à avoir un troisième enfant lorsque Louis a été conçu... Une histoire empreinte de magie, comme bien des aspects de la vie de la chanteuse et animatrice. Malgré les responsabilités familiales, Marie-Eve continue d’enchaîner les projets avec une vitalité qui nous fait envie. À la mi-juin, elle terminera sa saison à la radio puis endossera aussitôt le personnage de Jenna dans la célèbre comédie musicale Waitress, qui sera présentée cet été à Montréal et à Québec.
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Comment arrives-tu à t’organiser? As-tu de l’aide des grands-parents?
Nous sommes loin de nos parents. Parfois, avant les répétitions, je réveillais les enfants tôt pour aller les reconduire à Granby et j’allais les chercher le soir. Ça fait des horaires complexes, mais j’aime organiser les choses. J’ai des gardiennes pour m’aider, elles ont des rôles symboliques dans le coeur de mes enfants, et ça aussi, c’est important. Nous sommes bien entourés. Lorsque j’ai commencé les grosses répétitions, Jean-François n’avait pas de spectacles. Je ne me sens pas différente des autres mamans. Je nous sens toutes dans le même bateau, entre le travail et la famille. Je vois moins mes enfants actuellement, mais ils apprennent à travers tout ça. Ils m’accueillent avec bonheur quand je reviens, et très rapidement la vie normale reprend son cours.
Avec trois enfants, c’est quand même autre chose. Notre société n’est-elle pas conçue pour les familles de deux enfants?
C’est vrai. Nous l’avons constaté. J’ai dû changer de voiture, parce que ma grande était prise entre deux bancs d’auto. Moi, quand j’étais jeune, nous nous serrions tous dans le Ford Tempo de mon père. Ce qui est plus difficile, c’est que Louis aura un an et que ma deuxième vient d’avoir trois ans. Ces deux-là sont rapprochés, alors que ma grande a huit ans. Léa est serviable comme ça n’a aucun sens! Elle fait la vaisselle tous les soirs. C’est une grande sensible. Elle semble avoir compris que ses parents sont dans une période de travail plus intense. Elle me demande souvent: «Maman, qu’est-ce que je peux faire pour t’aider?» C’est formidable!
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