«Ma santé mentale va bien» - Antonio Brown
Agence QMI
Le receveur de passes Antonio Brown a insisté pour dire que son récent départ des Buccaneers de Tampa Bay était davantage souhaité par l’équipe et son ancien entraîneur-chef Bruce Arians que par lui-même.
Le vétéran s’est retrouvé sous les feux de la rampe quand il a quitté le terrain – torse nu – au beau milieu du match du 2 janvier contre les Jets de New York. Libéré quatre jours plus tard, il avait déclaré qu’Arians voulait le contraindre à jouer malgré une blessure à la cheville. Reconnu pour ses nombreuses frasques à l’extérieur du terrain, Brown s’est défendu durant le balado «I Am Athlete», affirmant être dans de bonnes dispositions psychologiques.
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«Pourquoi, chaque fois qu’il y a du mauvais qui arrive, un individu réagit en disant : "Ah, il est fou, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec sa santé mentale"? Il n’y a rien de mal concernant ma santé mentale. Quelqu’un m’a demandé de ficher le camp», a-t-il expliqué en évoquant au passage son interaction avec Arians.
«L’instructeur-chef d’une équipe gagnante du Super Bowl a dit à un gars du club qui jouait blessé de s’en aller», a-t-il insisté.
Brown pourrait avoir gagné de la crédibilité cette semaine, car son ex-pilote a été impliqué dans une autre controverse avec un joueur de l’équipe. Effectivement, Arians a écopé d’une amende de 50 000 $ pour avoir claqué le demi de sûreté Andrew Adams au casque protecteur durant le match éliminatoire de dimanche face aux Eagles de Philadelphie. L’entraîneur a choisi de contester la sanction de la NFL, spécifiant qu’il voulait empêcher son protégé d’écoper une pénalité en retirant un footballeur d’une empilade.
Les Buccaneers poursuivent leur parcours éliminatoire, dimanche à Tampa, face aux Rams de Los Angeles.