Ludivine Reding donne des détails sur la relation entre Sophia et Jacob dans STAT
Hélène Fleury
Propulsée par la série fugueuse en 2018, Ludivine Reding est revenue en force dans stat, où elle interprète Sophia, une infirmière au grand coeur qui a eu son lot de problèmes dans la première saison. Or, on suit avec plaisir les aventures de cette jeune femme en amour avec le Dr Jacob Faubert.
• À lire aussi: La fin sanglante de cet épisode de STAT donne des frissons et le public réagit
• À lire aussi: Delphine et Steve dans STAT s'embrassent enfin
Ludivine, est-ce que votre personnage aura des rapports avec Camille, la personne qui a eu le poste que Sophia convoitait?
Sophia garde ses distances avec Camille. Elle préfère ne pas trop avoir affaire à elle.
L’histoire du fentanyl a couté cher à Sophia...
Oui, mais d’un autre côté, la direction ne pouvait pas se permettre de donner le poste à une personne qui a un tel passé. Elle est encore jeune. Elle va gagner en expérience, et elle pourra sûrement faire autre chose.
Est-ce toujours tendu entre Daniel et Sophia?
Ça ne va vraiment pas bien entre les deux. Elle s’était ouverte à lui à un moment où elle était vulnérable, elle lui avait tout confié. À cette époque, ils avaient vraiment une belle relation. Daniel était même son confident.
Sophia dit vraiment sa façon de penser à Daniel...
Sophia ne craint pas Daniel. Elle ne se laisse pas influencer par lui. Elle est rendue forte. Elle dit les choses comme elles sont. Elle ne se laisse plus marcher sur les pieds! Elle a décidé de s’affirmer davantage, après ce qui lui est arrivé. Il y a de belles répliques entre Daniel et Sophia.
Comment cela se passe-t-il avec son amoureux, Jacob?
Ça se passe plus ou moins bien. Il y a des tensions entre les deux. Comme on l’a vu, Sophia s’est lassée de toujours l’entendre parler de l’histoire de son père. Sophia n’a pas eu le poste qu’elle voulait. Jacob va être très présent, il en fait trop, même. Ils ne partagent plus vraiment de moments ensemble. Sophia a l’impression qu’ils se détachent l’un de l’autre. Il y a un froid entre les deux.
Qu’est-ce que ça représente, pour vous, de jouer dans une quotidienne?
C’est vraiment extraordinaire de passer neuf mois avec la même bande d’acteurs, la même équipe technique. Il s’y cultive vraiment de belles relations, avec une complicité très forte. Je n’ai pas l’impression d’aller travailler pendant neuf mois, j’ai vraiment beaucoup de plaisir. C’est un cadeau d’avoir un travail comme ça!
Est-ce qu’on vous arrête souvent sur la rue?
Je me fais beaucoup parler du rôle de Sophia. J’ai vraiment l’impression que STAT est ancré dans les habitudes des Québécois. On l’écoute vraiment beaucoup. Les gens sont vraiment investis dans l’histoire de chacun des personnages. On m’a souvent arrêtée pour savoir si j’étais pour avoir le poste, et ce que ça me ferait de ne pas l’avoir. Les gens adorent nous parler. STAT a conquis le coeur des Québécois. Par ailleurs, je me fais encore parler de Fugueuse, mais souvent après que les gens ont abordé le sujet de STAT.
Combien d’heures par semaine consacrez-vous à STAT?
Ça varie beaucoup. Peut-être que mon chum aurait une meilleure idée que moi! (rires) Je passe en moyenne trois jours de 12 heures sur le plateau. Ça fait donc 36 heures. Pour apprendre mes textes, je mets 10 heures environ. Je dirais 50 heures en moyenne. Je fais beaucoup de doublage aussi, et j’ai autre chose dans ma semaine, donc je dois faire des semaines de 70 heures environ.
Doublez-vous des personnes en particulier?
Par exemple, je double Chloë Grace Moretz, Joey King, Bailee Madison... Je le fais aussi pour des films d’animation.
Avez-vous suivi des cours de doublage?
Oui. J’ai suivi un cours de doublage à huit ans, et j’ai commencé à en faire l’année suivante. Ça fait donc 18 ans que je fais du doublage.
Une dernière question sur le rôle qui vous a fait connaître: savez-vous si Fugueuse a été populaire sur Netflix?
Ç’a vraiment été un gros succès quand c’est sorti. Au Canada anglais, la série a été parmi les quatre meilleures pendant quatre semaines, et ç’a été la même chose pendant trois semaines en France. J’ai reçu beaucoup de messages d’Écossais et d’Irlandais sur les réseaux sociaux.