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L'article provient de Le sac de chips
Célébrités

Les Z partent en guerre contre les millénariaux pour «canceller» Eminem

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Photo portrait de Philippe Melbourne Dufour

Philippe Melbourne Dufour

2021-03-08T01:00:50Z
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La chicane est pognée entre les millénaraux et les «zoomers». 

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Mais cette fois-ci, le débat n’est pas à propos des jeans serrés ou de la façon idéale de séparer ses cheveux.

Tout comme les parents de la fin des années 1990, la génération Z ne veut pas qu’on écoute Eminem.

En effet, Slim Shady, qui fait sourciller le public depuis plus de 20 ans avec ses paroles qui ont souvent été critiquées pour leur nature violente, misogyne et homophobe, se retrouve au plein cœur d’une nouvelle controverse. Cette fois-ci, c’est pour Love the Way You Lie, une collaboration avec Rihanna qu’il avait réalisé il y a plus de 10 ans, que Eminem divise.

De nombreuses vidéos dénonçant le rappeur américain de 48 ans ont été publiées sur TikTok, en l’accusant de propos misogynes et violents.

Ironiquement, selon le duo de chanteurs, cette chanson cherche plutôt à dénoncer les comportements abusifs.

Mais l’extrait où Eminem chante: «I know I'm a liar, if she ever tries to f***ing leave again, I'ma tie her to the bed and set this house on fire», a été repris et partagé des milliers de fois.

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«Je sais que je suis un menteur, si elle essaie de f***ing partir encore, je vais l’attacher au lit et mettre le feu à la maison.» (Traduction libre)

@rikiinendou

i cannot psychologically accept that enimem made this song. #fyp #foryoupage #foryou #eminem

♬ FACK by eminem - meez

Un usager de TikTok a jugé que ce passage glorifiait la violence conjugale. Un autre internaute rapporte: «Oui! Cancellons Eminem», alors qu’une autre personne souligne: «Pas étonnant que je sois toxique, j’ai grandi en écoutant ses chansons!»

Le rappeur n’a pas répondu à cette vague de contestation, mais a finalement partagé sur Twitter, vendredi, une vidéo remontant à 2020 de sa chanson «Tone Deaf», une manière subtile de répondre à la controverse.

On peut l’entendre dire: «I can't understand a word you say, I'm tone deaf. I think this way I prefer stay, I'm tone deaf. I won't stop even when my hair turns grey, I'm tone deaf. Cause they won't stop until they cancel me.»

«Je ne comprends pas un mot de ce que vous dites, je suis sourd. [...] Je n'arrêterai pas même si mes cheveux deviennent gris, je suis sourd. Parce qu'ils ne s'arrêteront pas tant qu'ils ne m'annuleront pas.» (Une autre traduction libre)

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Les millénariaux à la rescousse

Plusieurs internautes et admirateurs ont toutefois pris sa défense, faisant l’éloge de son travail et de son talent pour mettre en scène des situations réelles, même si elles sont dures.

Une jeune Américaine, Cassie Smith, a repris la chanson «Forget about Dre» en changeant les paroles et en montrant du doigt la génération Z.

Sa vidéo, dans laquelle elle se demande si, un jour, la génération Z «qui veut tout canceller» sera «à son tour oubliée», a été vue des centaines de milliers de fois.

Déjà, lors de sa sortie en 2010, la pièce avait soulevé la controverse. Rihanna avait été accusée par des groupes de femmes de faire la promotion de la violence conjugale, mais de façon involontaire.

Rihanna elle-même avait été victime de violence conjugale en 2009 aux mains de son conjoint de l’époque, le chanteur et danseur Chris Brown.

En entrevue lors du lancement de la chanson, elle avait expliqué qu’elle et Eminem avaient vécu de la violence conjugale, de façon différente, chacun de leur côté.

«C'était juste authentique. C'était réel. C'était crédible pour nous, mais c'était aussi quelque chose qui devait être fait et la façon dont il l'a fait était si intelligente», avait-elle raconté à Access Hollywood.

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