Les sourcils seront out en 2023
Andréa Sirhan Daneau
On ne peut plus ignorer les papillons qu’on sent dans notre ventre en voyant nos célébrités favorites décolorer leurs sourcils. Gigi? Bella Doja Cat? Nicola Peltz Beckham? Si c’est bon pour elles...
Les brosser, combler les endroits clairsemés et même les tatouer... La dernière décennie a été marquée par l’obsession d’avoir des sourcils fournis, au point qu’ils sont devenus la source du plus grand compliment qu’une femme puisse recevoir.
Puis, en 2021, une rumeur terrifiante voulant que les sourcils invisibles reviennent à la mode circulait. Après le choc, le déni, la colère et le marchandage (prenez nos pantalons à taille haute, mais laissez nos sourcils tranquilles!) arrive... l’acceptation.
D’une certaine façon, c’est logique: les sourcils décolorés sont devenus «grand public» grâce aux It Girls comme Kate Moss et Madonna vers la fin des années 90, et l’on surfe toujours sur la vague des tendances revisitées des années 2000.
Ajoutons à cela une pandémie mondiale qui a bouleversé notre rapport à la beauté et l’on obtient une envie foudroyante d’expérimenter, de transgresser les règles et de remettre le statu quo en question.
Les sourcils ont toujours encadré le visage. Changer complètement cette fonction s’apparente à un acte de rébellion, à l’instar des artistes punks et drags des années 80 et 90. Avec toute l’énergie qu’on a consacrée à nos sourcils par le passé, l’aspect le plus séduisant de cette mode est probablement son côté libérateur...
Pas de sourcils, pas de soucis!
