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L'article provient de TVA Sports
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Les Remparts soulevés par les unités spéciales

Pier-Olivier Roy (droite), des Remparts, tentant de déjouer un défenseur du Drakkar de Baie-Comeau, dimanche, au Centre Vidéotron de Québec.
Pier-Olivier Roy (droite), des Remparts, tentant de déjouer un défenseur du Drakkar de Baie-Comeau, dimanche, au Centre Vidéotron de Québec. Photo courtoisie, LHJMQ Jonathan Roy
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2022-03-07T03:46:57Z
2022-03-07T04:39:08Z
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Déclassés la veille, les Remparts ont rebondi dimanche contre le Drakkar de Baie-Comeau. De belles prestations de leurs unités spéciales leur ont permis de signer une victoire serrée de 3 à 2. 

Les Diables rouges n’ont pas connu beaucoup de succès en supériorité numérique cette saison. Avant le match de dimanche, ils figuraient à l’avant-dernier rang de la ligue à ce chapitre. 

Mais contre le Drakkar, tant Pier-Olivier Roy — sur une superbe pièce de jeu — que James Malatesta ont trouvé le fond du filet avec l’avantage d’un joueur. 

Québec s’est aussi bien défendu à court d’un homme. Baie-Comeau a touché la cible une seule fois en cinq occasions dans cette rencontre au cours de laquelle Elizabeth Mantha, première femme à arbitrer dans la LHJMQ, faisait notamment partie du quatuor d’officiels. 

« On a été bon tant en avantage qu’en désavantage numérique, a pointé l’entraîneur-chef Patrick Roy. En désavantage numérique, on a eu trois échappées. On aurait pu mettre le match hors de portée sur l’une d’elles en troisième période. » 

« On a été bon en supériorité numérique. Après la défaite de dimanche [7 à 3 contre les Saguenéens de Chicoutimi], c’était important de rebondir vite », a renchéri Xavier Filion, le premier buteur de la rencontre. 

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Louis Crevier a été l’un des meilleurs du côté des Remparts. Le défenseur format géant a récolté deux mentions d’aide. 

Les locaux — qui jouaient devant plus de 8000 spectateurs pour un deuxième match ce week-end — n’ont jamais tiré de l’arrière dans cette confrontation. Après avoir ouvert la marque tôt dans la rencontre, ils ont vu le Drakkar créer l’égalité à la fin du premier vingt. 

Lacobo se dresse

Mais les buts de Pier-Olivier Roy et de Malatesta ont été suffisants pour placer le match hors de la portée de Baie-Comeau, notamment grâce au support de Fabio Iacobo. 

Après avoir déploré samedi que ses gardiens ne fussent pas parvenus à maintenir l’équipe dans le match, Patrick Roy a eu droit à une bonne performance de son gardien de 20 ans. 

Le vétéran a stoppé 17 des 19 tirs dirigés vers lui. Il a été particulièrement solide en fin de partie, alors que le Drakkar, en quête du filet égalisateur, a lancé plusieurs fois vers sa cage dans les dernières secondes. 

« Ils ont bien joué, mais on a réussi quand même à bien jouer défensivement. Notre désavantage numérique a aussi été très bon, ça nous a aidés à gagner le match. On joue beaucoup dernièrement [voir autre texte], c’est sûr que ça devient fatigant, mais on essaye de garder notre jeu le plus simple possible », a soulevé Filion.  

À l’autre extrémité de la patinoire, les Remparts ont décoché 30 tirs vers le filet d’Olivier Ciarlo, qui a cédé trois fois. 

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« Mentalement, c’est dur » – Patrick Roy 

Patrick Roy - Entraîneur-chef des Remparts
Patrick Roy - Entraîneur-chef des Remparts Photo Stevens LeBlanc

Le report de plusieurs matchs de la LHJMQ en janvier, en raison de la pandémie de COVID-19, pèse déjà lourd sur les joueurs et même sur les entraîneurs, a concédé Patrick Roy après la rencontre, dimanche. 

« Mentalement, c’est dur, a pointé le pilote des Remparts. Même plus que physiquement. Les joueurs de notre ligue méritent beaucoup de crédit. C’est dommage parce que le spectacle en souffre, mais c’est un marathon. » 

Les Diables rouges ont bien rebondi contre le Drakkar de Baie-Comeau, après leur laborieuse performance de la veille face aux Saguenéens de Chicoutimi, qui s’est soldée par un revers de 7 à 3.  

Gérer le calendrier

L’entraîneur-chef des Remparts a tenu à souligner que toutes les équipes du circuit sont à risque de connaître ce genre de débâcle d’ici la fin du calendrier régulier, serré au possible et qui laisse peu de temps de repos aux hockeyeurs. 

« C’est sûr qu’un résultat comme celui [de samedi], c’est chiant. C’est plate que ça arrive devant nos partisans, mais dans l’ensemble, je suis fier de mes joueurs. Ils ont trouvé une façon de gagner [dimanche] », a dit Patrick Roy.

« Les équipes qui vont mieux gérer le calendrier d’ici la fin de la saison sont celles qui vont le mieux s’en sortir, a-t-il ajouté. Nous, on a joué 46 matchs [sur 68], mais certaines équipes en ont cinq de plus à disputer que nous. Quand on y pense, c’est incroyable. »

Le Drakkar s’est accroché

Jean-François Grégoire, l’entraîneur-chef du Drakkar, a tenu des propos semblables. À Québec, ses protégés jouaient leur cinquième rencontre en huit jours. 

Ils se sont battus jusqu’à la fin contre des adversaires plus expérimentés et beaucoup mieux classés qu’eux. 

« Je ne veux pas chercher d’excuses, mais cinq en huit, ce n’est pas facile pour le niveau d’énergie. On a pris de mauvaises décisions, mais on s’est accroché. Je dois reconnaître ça », a-t-il mentionné.  

Malgré cela, en date de dimanche, les Remparts pointaient au premier rang de la ligue avec une récolte de 65 points en 46 parties jouées. Québec a toutefois joué cinq parties de plus que les Islanders de Charlottetown.

La troupe à Patrick Roy a remporté huit de ses dix dernières parties.


La troupe de Patrick Roy prendra maintenant la direction de Boisbriand, où elle affrontera l’Armada mercredi.

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