Les Canucks crient à l’injustice
Agence QMI
Les Canucks de Vancouver avaient l’impression de s’être fait voler par les arbitres vendredi dernier, après un revers de 5 à 4 en prolongation contre les Flames de Calgary.
En conférence de presse, Elias Pettersson a critiqué – avec une certaine prudence – le travail des officiels. Le Suédois a écopé d’une pénalité pour bâton élevé en fin de troisième période. Jonathan Huberdeau a ensuite profité de l’avantage numérique pour niveler la marque et envoyer tout le monde en temps supplémentaire.
- À lire aussi: Chandail de la fierté: au tour des Blues de refuser de le porter
- À lire aussi: LNH: le père d'un espoir de haut niveau mystérieusement décédé
«C’est vraiment frustrant, a déclaré Pettersson. Je ne sais pas quoi dire, je suis simplement fâché.»
«Je ne veux pas faire de commentaire, parce que je risquerais une amende. Ils [les arbitres] ont fait au meilleur de leurs capacités et ils ont pris des décisions avec lesquelles je ne n’étais pas d’accord. Ils sont têtus et croyaient détenir la vérité. Je dois juste l’accepter.»
Matière à contestation?
De son côté, l’entraîneur-chef Rick Tocchet a précisé que la pénalité contre Petersson n’aurait jamais dû être imposée. C’est un juge de ligne qui a arrêté le jeu pour décerner la pénalité mineure aux joueurs des Canucks, ce qu’il n’avait pas le droit de faire selon la règle 60 du livre des règlements de la Ligue nationale.
«Un juge de ligne doit arrêter le jeu immédiatement et présenter un rapport aux arbitres quand : il est évident qu’une blessure soit le résultat d'un bâton élevé n'ayant pas été vu par un arbitre et que le geste mérite une double pénalité mineure», est-il écrit dans le guide.
Pettersson n’a passé que deux minutes au cachot pour son coup de bâton au visage de l’attaquant Walker Duehr.
«Je pensais qu'un juge de ligne ne pouvait siffler que s'il s'agissait d'une double mineure, a indiqué Tocchet. Je crois que le bâton de "Petey" a été soulevé... C'est bizarre. Je ne comprends toujours pas ça. J'obtiendrai la réponse de la ligue.»
L’histoire ne dit pas si l’entraîneur-chef a obtenu son explication depuis. Les Canucks, qui sont éliminés de la course aux séries, doivent encore disputer six parties. Ils seront action ce mardi face au Kraken de Seattle.
