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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Rétrospective 2021: les 20 chansons qui ont marqué l’année

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Sarah-Émilie Nault, Yves Leclerc, Bruno Lapointe et Cédric Bélanger

2021-12-29T05:00:00Z
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La pandémie n’a pas freiné les élans créatifs des artistes du Québec et d’ailleurs qui ont empli nos oreilles – et nos listes de lecture – de leurs rythmes pop, rock, folk ou encore soul tout au long de l’année. Voici les 20 titres qui ont marqué notre équipe. 

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Plan à trois, Cœur de pirate  

Photo d'archives, Chantal Poirier
Photo d'archives, Chantal Poirier

Non, il ne s’agit pas d’une invitation coquine. Sur Plan à trois, Cœur de pirate se libère plutôt des chaînes d’une relation toxique comme elle seule sait le faire : sur fond de musique enivrante qui nous a fait planer tout l’été. (BL) 

1977, Patrice Michaud  

Photo courtoisie, Andréanne Gauthier
Photo courtoisie, Andréanne Gauthier

Impossible de ne pas sourire – encore moins de ne pas chanter le refrain – lorsqu’on entend 1977. Semblant avoir été créée pour être chantée à l’unisson en spectacle, elle est douce, entraînante et fait du bien, comme une belle éclaircie après un long moment de noirceur. (SEN) 

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Tokébakicitte, Jérôme 50  

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
Photo d'archives, Stevens LeBlanc

Une cinglante satire de la société québécoise ayant pour ironique toile de fond musical une irrésistible mélodie néo-trad et pondue par un artiste encore relativement peu connu peut-elle devenir un succès populaire ? Jérôme 50 a fait la preuve que c’est possible. À faire jouer dans votre (mini) party de Noël sans faute. (CB) 

Meaningless, Charlotte Cardin  

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Le titre le plus dansant du premier album de Charlotte Cardin est aussi un de ses plus réussis. De délicates notes de piano enfouies sous la voix de la star québécoise nous conduisent vers un enivrant refrain dance-pop où Cardin repousse l’idée d’une vie dénuée d’intérêt. À faire rougir les oreilles du monde entier. (CB) 

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Love Take Over, Dominique Fils-Aimé  

Photo Julien Faugère
Photo Julien Faugère

La nouvelle princesse québécoise de la soul prouve avec Love Take Over que, parfois, la douceur est la meilleure arme pour surmonter la colère et les préjugés. Ça, et des magnifiques harmonies vocales. (CB) 

Mezcal, Hansom Éli & Mike Clay  

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Le duo montréalais livre ici une pièce aux accents multiculturels ; bonjour rythmes latins et collaboration avec le chanteur Mike Clay ! La fusion de paroles en français, anglais et espagnol est fluide et efficace,. C’est joyeux, sensuel, dansant et rempli de chaleur comme « un peu d’Mezcal dans le café ». (SEN) 

Bouge ton thang, Clay and Friends  

Photo courtoisie
Photo courtoisie

La formation Clay and Friends est débarquée au début du printemps avec une grosse bombe groovy et pleine de soleil intitulée Bouge ton thang. Un simple qui tombait particulièrement bien avec une pandémie qui ralentissait et un été plein d’espoir qui s’annonçait. Difficile de ne pas se déhancher au son de cette chanson du collectif de Verdun. (YL) 

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Le ciel est au plancher, Louis-Jean Cormier  

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
Photo d'archives, Stevens LeBlanc

Louis-Jean Cormier a réussi l’impossible : faire jaillir la lumière du plus sombre des événements. Le chanteur a distillé l’émotion brute du deuil de son père en un magnifique album dont la chanson-titre nous a conquis en une seule écoute. (BL) 

W.I.P. (Work in Progress), Sunny Duval  

Photo courtoisie, Cynthia Bergeron
Photo courtoisie, Cynthia Bergeron

L’ex-Breastfeeders Sunny Duval a concocté, durant la pandémie, une belle collection de chansons diversifiées que l’on retrouve sur l’album Make My Lost Soul Sing, dont cet irrésistible ver d’oreille. Une toune avec un énorme « riff » de guitare électrique qui donne envie de faire la fête et de s’éclater. (YL) 

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After All, The Franklin Electric  

Photo courtoisie
Photo courtoisie

Il y a beaucoup de douceur dans cette pièce. On aime la guitare, les accords simples, mais efficaces, et la voix rassurante de Jon Matte qui semble nous murmurer des confidences à l’oreille. Elle donne envie de rouler les vitres baissées dans un endroit où le vent est doux. (SEN) 

Musique d’ailleurs  

Good 4 U, Olivia Rodrigo  

Photo d'archives, AFP
Photo d'archives, AFP

C’est officiel, Olivia Rodrigo a bel et bien gradué de High School Musical. La pouliche de l’écurie Disney montre les dents avec Good 4 U, un délicieux coup de point envoyé au visage d’un ex-copain qui refait sa vie un peu trop rapidement après une rupture douloureuse. On l’avoue, celle-ci a usé nos haut-parleurs tout au long de l’été. (BL)

Nudge It, Sleaford Mods (feat. Amy Taylor)  

Une bombe passée inaperçue de ce côté-ci de l’Atlantique. L’irrésistible Nudge It est la carte de visite parfaite de Sleaford Mods, des Anglais qui tricotent depuis déjà plusieurs albums une sorte de punk-hip hop-électro minimaliste, pimentée de l’accent des East Midlands de son chanteur Jason Williamson. (CB)

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Change, The War on Drugs  

On fait jouer cette chanson en boucle depuis la sortie du superbe album I Don’t Live Here Anymore. La voix légèrement rauque d’Adam Granduciel pourrait avoir droit à un classement à part et la mélodie de cette pièce aux accents doux-amers donne envie de croire que tout est possible lorsqu’on s’ouvre à l’autre. (SEN)

Security, Amyl and The Sniffers  

Dans le punk-rock, rien n’a été plus satisfaisant que l’énergie brutale et contagieuse d’Amy Taylor qui, sur les brillants accords de guitare de Dec Martens, implore un gardien de sécurité de la laisser entrer dans un pub. « Je ne cherche pas le trouble, je cherche l’amour », plaide-t-elle en précisant qu’elle n’est pas si saoule que ça. (CB)

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Valentine, Snail Mail  

Ça part lentement, avec une certaine nonchalance, et tout à coup, ça explose de belle façon avec un gros refrain puissant et libérateur. L’auteure, compositrice et interprète américaine de 22 ans propose, sur son deuxième album Valentine, une chanson dans la pure tradition du rock indie. Un bel alliage de fragilité et de force qui reste collé dans les neurones. (YL)

Freaks, Eddy de Pretto  

« Chelou », « bâtard », « freak »... Ces insultes qu’on lui a jadis lancées en plein visage, Eddy de Pretto se les réapproprie aujourd’hui pour les transformer en un puissant cri de ralliement destiné à « ceux qui dérangent, les mis à l’écart ». Magnifique. (BL)

I Am Not a Woman, I’m a God, Halsey  

Photo d'archives, WENN
Photo d'archives, WENN

Quand la voix pop de Halsey rencontre les sombres claviers grunge de Trent Reznor et Atticus Ross, on s’incline. Trois brillantes minutes sous tension. (CB)

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A Monster, Styx  

A Monster, c’est le Styx des belles années et celui qu’on aime. Sur cette pièce de leur dernier album Crash of the Crown, on retrouve les voix de Tommy Shaw, James Young et Larry Gowan qui s’ajoutent et les accords de claviers plaqués du chanteur-claviériste canadien. Une chanson qui a énormément tourné durant l’été 2021. (YL)

We Deserve to Dream, Xavier Rudd  

Xavier Rudd a ce don de réchauffer les cœurs avec ses mélodies accrocheuses et ses paroles remplies d’amour et d’humanité. On a envie de prendre nos amis dans nos bras en écoutant cette ode à la nature et à l’être humain de la part du bel Australien bohémien. (SEN)

I Wanna Love You But I Don’t, Ben Platt  

Une seule écoute de I Wanna Love You But I Don’t a suffi à nous séduire. Avec son son très eighties, ses pirouettes vocales périlleuses et son rythme irrésistible, Ben Platt signe ici la meilleure entrée de son répertoire solo grandissant. (BL)

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