Le film « Simple comme Sylvain » de Monia Chokri récompensé à Paris

Voici l'entrevue qu'a réalisée Annie-Soleil Proteau avec la réalisatrice Monia Chokri quelques heures seulement après avoir remporté le César du meilleur film étranger à Paris.

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Le film québécois « Simple comme Sylvain » de la talentueuse Monia Chokri a remporté les grands honneurs vendredi soir dernier. L'oeuvre mettant en vedette Magalie Lépine-Blondeau et Pierre-Yves Cardinal s'est vue décerner le César du meilleur film étranger.

Il s'agit d'un véritable exploit alors que le film rivalisait avec le poids lourd « Oppenheimer » du réalisateur Christopher Nolan, une véritable légende du cinéma. Les autres films en lice dans la catégorie Meilleur film étranger étaient Les feuilles mortes, du Finlandais Aki Kaurismäki, L’enlèvement, de l’Italien Marco Bellocchio ainsi que Perfect Days, de l’Allemand Wim Wenders.

Une grande reconnaissance

Monia Chokri confie avoir eu du mal à le croire, avouant avoir mis 3 heures pour comprendre ce qu'il se passait. Il s'agit d'un honneur complètement inattendu pour la réalisatrice québécoise qui s'est dite touchée par cette grande reconnaissance.

Seule femme en nomination dans la catégorie, elle se mesurait à d'autres grands cinéastes d'expérience. 

« Je sentais quand même qu'il y a quelque chose qui s'est produit. Ils ont équilibré le nombre de votants pour essayer d'arriver à une parité depuis quelques années à l'Académie. Je pense que ça se ressent et ça se voit dans ce qui a été sacré vendredi soir », explique-t-elle. Les autres films en lice dans la catégorie Meilleur film étranger étaient Les feuilles mortes, du Finlandais Aki Kaurismäki, L’enlèvement, de l’Italien Marco Bellocchio ainsi que Perfect Days, de l’Allemand Wim Wenders.

« La vie que j'ai, elle est plus grande que tout ce à quoi j'aurais pu rêvé auparavant. » Voilà l'une des phrases prononcées durant le discours de Monia Chokri lorsqu'elle est montée pour récupérer les grands honneurs. Elle se considère très chanceuse et trouve important d'avoir de la gratitude lorsque la vie va bien et c'est présentement le cas pour la cinéaste. 

Développé en 35 mm grâce à un laboratoire au MELS

Le long métrage « Simple comme Sylvain » acclamé à Paris a d'ailleurs été développé en 35mm avec l’expertise de l’équipe du laboratoire photochimique de MELS. 

MELS a tenu à souligner le travail colossal de tous les artisans ayant pris part à ce film en partageant ce message de félicitations sur les réseaux sociaux : 

Si vous voulez visionner le film récompensé « Simple comme Sylvain », il est actuellement disponible sur les différentes plateformes.