Les Canadiens annoncent trois embauches

Le Canadien de Montréal a connu un début de journée tranquille, mercredi, à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, mais l’organisation a minimalement embauché un Québécois : Anthony Richard.

«Parmi les offres reçues, c’est celle qui me permettait de jouer le plus de matchs dans la Ligue nationale de hockey, a avancé Richard, à propos de sa décision de se joindre au CH. J’avais été mis au courant que Laurent Dauphin ne reviendrait pas et l’objectif est de prendre sa place. J’ai une opportunité.»

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Si Dauphin se retrouve à nouveau avec les Coyotes de l’Arizona, le CH a également conclu des contrats avec deux autres joueurs de soutien, soit l’attaquant Mitchell Stephens et le défenseur Madison Bowey.

Dans le cas de Richard, âgé de 25 ans, il a disputé seulement deux matchs en carrière dans la Ligue nationale de hockey, avec les Predators. La formation de Nashville l’avait repêché en quatrième ronde en 2015, retenant ensuite ses services à coup d’offres qualificatives.

Profitant d’un nouveau départ, le jeune homme de Trois-Rivières est conscient qu’il pourrait tout aussi bien se retrouver avec le Rocket de Laval, dans la Ligue américaine (LAH).

«Je suis parti jeune à Val-d’Or pour le hockey junior, j’ai toujours été loin de la famille et des amis. C’est sûr que ç’a beaucoup d’importance dans la balance. C’est bien de revenir à la maison. Je suis excité», a convenu Richard.

Le Québécois a aussi avoué avoir été séduit par l’ambiance régnant aux matchs du Rocket, à Laval, au moment d’affronter le club-école du CH, avec le Crunch de Syracuse, durant les récentes séries éliminatoires.

«Je suis sûr que les gens à Laval ont eu des bons mots pour moi après la série que j’ai connue contre le Rocket, a mentionné Richard, qui a été l’auteur de quatre buts et deux aides en cinq parties. L’atmosphère à la Place Bell était incroyable. C’est comme dans un amphithéâtre de la Ligue nationale.»

Un lien avec Kent Hughes

Selon les termes de son contrat, Richard touchera un salaire de 750 000 $ s’il évolue avec le Tricolore et sa rémunération est garantie à hauteur de 350 000 $. Sa paie est fixée à 300 000 $ dans la Ligue américaine. Le lien entre le Québécois et la direction du Canadien était par ailleurs naturel puisque Richard mise sur Philippe Lecavalier comme agent, lequel a bien connu le directeur général Kent Hughes chez Quartexx Management.

«Avec Kent, on peut dire qu’il connaît mes forces. On sait ce que je peux apporter dans les deux ligues et que je suis une option pour un rappel si je dois me retrouver dans la Ligue américaine», a indiqué Richard.

C’est justement le parcours qu’avait emprunté Dauphin, la saison dernière, jouant finalement 38 matchs dans l’uniforme du Canadien.

À propos des deux autres joueurs embauchés par le Canadien en début d’après-midi, mercredi, Stephens a revêtu l’uniforme des Red Wings de Detroit 27 fois la saison passée et a totalisé six aides. Il compte 72 matchs de la LNH en carrière, ayant été un choix de deuxième tour du Lightning, le 33e au total, en 2015.

Pour sa part, Bowey est un arrière de 27 ans et il a surtout évolué dans la LAH pendant la dernière campagne. Avec le club-école des Canucks de Vancouver situé à Abbotsford, il a inscrit 28 points en 53 matchs, prenant également part à deux parties éliminatoires. L’ancien des Capitals de Washington, des Red Wings et des Blackhawks de Chicago a aussi joué deux rencontres à Vancouver en 2021-2022. Bowey a été sélectionné au deuxième tour, soit au 53e rang, par les «Caps» au repêchage de 2013. Il a amassé 40 points en 153 sorties dans la LNH, mais a totalisé seulement quatre affrontements après la campagne 2018-2019.