Le Canadien souhaite toujours organiser le repêchage
Jonathan Bernier
France Margaret Bélanger n’est pas tombée de sa chaise en entendant Gary Bettman affirmer qu’il choisirait une autre ville pour tenir le prochain repêchage de son circuit si le gouvernement québécois n’assouplit pas ses restrictions sanitaires.
Sur place pour le week-end des étoiles, la présidente Sport et divertissement chez le Canadien ne s’est pas défilé lorsque le Journal lui a demandé de commenté cette sortie du commissaire.
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«C’est bien certain que la ligue ne viendra pas ici avec des restrictions. On le sait, a-t-elle déclaré. Il y a 28 autres marchés qui sont au moins à 50% de leur capacité, dont plusieurs à 100%. Alors il n’ira pas dans un marché où il y a un huis clos.»
Évidemment, le Canadien souhaite toujours présenter l’événement. Après tout, cela fait deux ans que l’organisation attend de tenir la séance de sélection pour la première fois depuis 2009.
«On souhaite ardemment être en mesure de recevoir le repêchage à Montréal. On espère vivement que la question des restrictions sera réglée une fois pour toutes pour qu’on puisse recevoir les 31 équipes et la délégation de la LNH. On a bon espoir. On y croit.»
Pour que ce voeu se réalise, il faudra que la ligue ait des certitudes. Et rapidement. Car, comme l’a indiqué M. Bettman, vendredi soir, l’organisation d’un événement d’une telle envergure ne se fait pas en deux semaines.
«C’est une chose de dire, une fois en juillet, qu’on est à 100% et que tout va bien. Cependant, c’est important qu’on puisse lui démontrer très bientôt qu’on va être correct», a-t-elle martelé.
Pas de déménagement en vue
Au cours de la même allocution, Gary Bettman a soutenu que certaines équipes canadiennes lui avaient manifesté le souhait de disputer temporairement leurs matchs locaux aux États-Unis.
Madame Bélanger assure que le Canadien ne fait pas partie de ce groupe.
«Non. On n’a jamais envisagé ça, a-t-elle assuré. Sauf que c’est sûr qu’on veut présenter des matchs devant des partisans. Des matchs sans partisans, ça dénature le hockey. Ça n’a pas de bon sens. On a essayé de voir ce qu’il était possible de faire, mais il n’y avait aucune option. On doit suivre le gouvernement.»