La vie d'André Gagnon en 10 faits marquants
Échos Vedettes
Après avoir appris la mort du grand pianiste québécois André Gagnon plus tôt dans la journée, voici un survol de sa vie et de son oeuvre en 10 faits marquants.
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Il naît le 2 août 1939 à St-Pacôme-de-Kamouraska, et est le cadet d’une famille de 19 enfants. Dès l’âge de trois ans, il commence à toucher au piano et, à six ans, il compose déjà de courtes pièces.
En 1959, il est le pianiste attitré des Bozos, ce collectif d’auteurs-compositeurs-interprètes composé de Clémence Desrochers, Jean-Pierre Ferland, Claude Léveillée, Raymond Lévesque et Hervé Brousseau.
Après des études à Paris, il revient au Québec et retrouve Claude Léveillée sur scène autant que sur disque. Parmi les albums découlent de cette collaboration, deux classiques: «Léveillée-Gagnon» en 1965 et «Une voix, deux pianos», deux ans plus tard.
Sa grande réputation l’amène à travailler avec trois de nos plus grandes interprètes, Monique Leyrac, Renée Claude et Pauline Julien.
En 1968, il enregistre à Londres l’album «Pour les amants», qui lance sa carrière internationale.
En 1975 paraît le microsillon «Neiges», l’une des pièces maitresses de son catalogue. Le 45 tours disco «Wow» connaît un immense succès à travers la planète.
Au fil des ans, il signe les indicatifs musicaux de nombreuses émissions et téléséries, dont «Format 60», «Les forges de Saint-Maurice», «Des dames de cœur» et »Un signe de feu».
Avec Michel Tremblay, il écrit l’opéra romantique «Nelligan», dont la première a lieu en mars 1990.
Durant la décennie 1990, il connaît une formidable popularité au Japon, s’y rendant à de nombreuses reprises pour y offrir des spectacles.
En avril 2019, Échos Vedettes révèle que l’artiste, âgé de 82 ans, est atteint de la maladie d’Alzheimer.
Le 3 décembre 2020, il est décédé des suites de la Maladie à corps de Lewy, entouré de ses proches, à l'âge de 84 ans.