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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Des manifestants déterminés à rester à Ottawa

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TVA Nouvelles, Hugo Duchaine | Journal de Montréal, Raphaël Pirro | Agence QMI, Agence France-Presse

2022-02-19T14:38:09Z
2022-02-20T00:53:48Z
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Omniprésents et équipés comme jamais samedi, les policiers n’ont pas lésiné avec l’usage de la force pour augmenter la pression sur les dernières centaines de manifestants qui refusent toujours de se rendre, et ce, malgré les 170 arrestations qui ont eu lieu dans les 48 dernières heures 

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Des «progrès significatifs» ont été atteints samedi dans l'évacuation du centre d'Ottawa

La rue Wellington, chef-lieu de l’occupation, a été complètement libérée de manifestants, une première depuis la fin janvier.

L’action se transposait progressivement sur la rue Bank, perpendiculaire à Wellington

En soirée, les policiers ont installés des clôtures renforcées. Ils ont aussi cesser d'avancer, gagnant très peu de terrain en fin d'après-midi et le soir. 

Même si plusieurs camionneurs ont quitté de leur propre chef au courant de la journée hier, des irréductibles résistent aux avertissements policiers.

La police d'Ottawa a arrêté 47 personnes et remorqué 38 véhicules depuis le début de leur intervention samedi matin.

Les autorités ont également confirmé samedi avoir procédé à plus de 170 arrestations depuis le début de son opération visant à démanteler la manifestation.

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Au moment où les policiers repoussaient la foule, une fumée blanche a émané du troupeau. La police d'Ottawa a rapidement précisé sur son compte Twitter qu'il ne s'agissait pas de gaz lacrymogènes utilisés par les policiers. La fumée a été causée par les manifestants, écrit-on.

Les autorités ont confirmé l'arrestation d'un manifestant qui a lancé une bidon d'essence en direction d'un policier.

En soirée, la police d'Ottawa a également annoncé que ses agents s'étaient munis d'armes non-létales afin de mettre fin aux actions violentes commises par certains manifestants qui frappaient les agents des forces de l'ordre.

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Hier, une centaine de personnes ont été arrêtées et 21 camions ont été remorqués, a indiqué la police d’Ottawa. Celle-ci a d’ailleurs à nouveau rappelé aux manifestants de quitter les lieux. 

En fin d'avant-midi samedi, les policiers sont parvenus à évincer tous les manifestants qui se trouvaient sur la rue Wellington devant le parlement. 

Des manifestants avec des vestes pare-balles, des grenades fumigènes et des sacs contenant des feux d’artifice ont été arrêtés par la police d’Ottawa. D'autres grenades fumigènes et feux d'artifice ont été saisis dans des voitures stationnées sur la rue Wellington.

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Les personnes qui amènent des enfants sur le site de la manifestation illégale à Ottawa s’exposent à des amendes pouvant atteindre 5000$ et une peine de 5 ans de prison, a fait savoir la police d'Ottawa.

Le pont des Chaudières est rouvert en direction de Gatineau seulement. Aucune circulation n'est autorisée en direction d'Ottawa.

Les policiers de Gatineau ont procédé à l'arrestation d'un individu qui nuisait au travail.

La police d’Ottawa a détruit la vitre d’un véhicule pour sauver un chien qui avait été abandonné dans la manifestation

Les policiers d'Ottawa aspergent des manifestants de gaz irritant pour disperser les foules.

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Le premier ministre de l'Alberta Jason Kenney annonce une poursuite contre le gouvernement Trudeau pour le recours «injustifié» à la Loi des mesures d'urgence.

Dans un communiqué, les organisateurs du convoi de la liberté se sont dits «choqués par les abus de pouvoir des policiers».

«Les policiers ont piétiné des manifestants avec des chevaux et ont déployé des agents antiémeutes. Ils ont frappé des manifestants pacifiques à coups de bâton et avec le bout de leur arme à feu», écrit-on.

L'un des organisateurs du convoi à Ottawa demande aux camionneurs de quitter et promet une bataille en cour contre le gouvernement. 

Ainsi, les organisateurs ont demandé aux camionneurs de quitter la colline parlementaire pour éviter «la brutalité». 

Une soixantaine de camions semi-remorques sont stationnés sur la rue Wellington, devant la Colline du Parlement, aujourd’hui. Hier encore, une scène permettait encore aux manifestants d’y chanter et danser.

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L’avancée policière s’est déroulée majoritairement dans le calme hier. La police assure aussi que la manifestante piétinée par un cheval n’a pas été grièvement blessée, contrairement aux informations à cet effet ayant circulé sur les réseaux sociaux. 

«Toute personne qui est tombée s’est relevée», écrit la police d’Ottawa sur Twitter, ajoutant qu’un vélo a été lancé sur un cheval.

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