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L'article provient de TVA Sports
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Noah Warren: une progression constante et fulgurante

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2022-07-08T19:59:50Z
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En début de saison, peu de gens auraient misé sur le fait que Noah Warren serait repêché avant son coéquipier des Olympiques de Gatineau Tristan Luneau.

Toutefois, sa progression constante et, parfois, fulgurante, aura convaincu les Ducks d’Anaheim de choisir le colosse de 6 pi 5 po et 225 lb avant son comparse. Voyez les propos de Noah Warren tout juste après sa sélection dans la vidéo ci-dessus.

«Ça fait partie des intangibles, a admis le recruteur des Ducks Stéphane Pilotte. [...] On voit que c’est un gars qui, depuis qu’il est midget AAA, est toujours en progression. De plus, on sait que son environnement à Gatineau pour les deux prochaines années sera extrêmement positif. On aime beaucoup les trois entraîneurs qui sont là et on aime l’organisation. Ce n’est pas un des premiers facteurs, mais c’est à tenir compte quand on sait qu’un jeune veut progresser.»

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L’entraîneur-chef des Olympiques, Louis Robitaille, a été aux premières loges de la progression de son défenseur droitier.

«Quand il est arrivé l’an dernier, il jouait des minutes limitées. Ce n’est pas un gars qui jouait 30 ou 35 minutes et il a fallu qu’on bâtisse sa saison, et aujourd’hui, il est sélectionné en début de deuxième ronde.»

«On a travaillé avec lui à enlever l’aspect spectaculaire de son jeu. Quand tu es un bon patineur, tu as tendance à transporter la rondelle d’un bout à l’autre et marquer dans le bantam ou le midget. Quand il est arrivé, on a mis l’accent sur ce qu’il allait devenir en dressant des comparables comme K’Andre Miller, un gros défenseur capable de se porter à l’attaquant grâce à son excellent coup de patin», a ajouté Robitaille.

Fier pour Savoie

Pendant qu’il nous parlait de Warren et Luneau, un collègue a averti Robitaille qu’un autre de ses protégés, Samuel Savoie, venait d’être réclamé en troisième ronde par les Blackhawks de Chicago.

«Je ne suis pas surpris. Il vient de le voler à l’autre. OK», a-t-il répondu.

Le «il», c’est le recruteur au Québec pour les Blackhawks Alexandre Rouleau qui avait fait une excellente suggestion à ses patrons, assurait Robitaille.

«Si vous pensez que Samuel Savoie a de l’énergie, attendez que l’hymne national parte à Chicago. Il va avoir des bibittes dans les jambes! C’est un gars que je compare souvent à Vontae Mack dans le film Draft Day. Il joue avec passion et intensité et il a du plaisir. [...] Il va être détesté dans la LNH, c’est une petite peste.»

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Pour la petite histoire, «l’autre», dont faisait référence Robitaille, nous n’avons jamais su de qui il s’agissait.

Jordan Dumais à Columbus

Jordan Dumais n’avait pas caché son désaccord avec le rang où l’avait placé la Centrale de recrutement de la LNH. Force est d’admettre que ces derniers avaient vu juste.

La Centrale avait classé Dumais au 73e rang des patineurs nord-américains sur sa liste finale malgré sa saison de 109 points en 68 matchs avec les Mooseheads d’Halifax. Vendredi, les Blue Jackets de Columbus l’ont réclamé au 96e rang, en quatrième ronde.

«Tout est correct. Le rang de sélection m’importait peu. Je me souciais surtout de l’équipe avec laquelle je me retrouverais et je suis maintenant un Jacket et je suis très content», a mentionné le patineur montréalais.

Un patin à travailler

Les raisons qui ont fait glisser Dumais en quatrième ronde malgré une saison de plus de 100 points à 17 ans ont été souvent documentées au cours de la saison : les recruteurs estiment qu’il n’a pas un coup de patin assez explosif pour réussir, du haut de ses 5 pi 8 po.

Une critique avec laquelle est prêt à vivre Dumais.

«Je vais travailler dessus tout l’été et je sais qu’avec tout le travail que j’y mets, ça va être correct. Je suis sur la patinoire deux ou trois fois par semaine, seul avec un entraîneur. Je travaille sur mon coup de patin et mes enjambées.»

Maintenant, Dumais a l’intention de prouver que les équipes ont eu tort en le laissant patienter jusqu’en quatrième ronde.

«Toute ma carrière, j’ai eu quelque chose à prouver. Ça ne changera pas, mais c’est certain que ça ajoute à la motivation.»

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