La LHJMQ offre son support à ses athlètes russes
Agence QMI
Au vu du conflit entre la Russie et l’Ukraine, la Ligue de hockey junior majeur du Québec n’imposera aucune sanction aux neuf joueurs russes au sein de ses rangs. Bien au contraire, la ligue souhaite leur apporter son aide dans ces moments difficiles.
«Nos joueurs ont toujours l'appui de la ligue, peu importe les situations difficiles qu'ils peuvent affronter. C'est l'objectif du programme d'aide aux joueurs piloté par ma collègue Natacha Llorens», de dire le directeur des communications et des relations médias de la LHJMQ, Maxime Blouin.
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Alexander Mizabalayev (Foreurs de Val-d’Or), Maxim Barbashev (Wildcats de Moncton), Evgeny Kashnikov (Olympiques de Gatineau), Yegor Goryunov et Nikita Prishchepov (Tigres de Victoriaville), Vsevolod Komarov (Remparts de Québec), Yan Kuznetsov (Sea Dogs de Saint John), Mikhail Nizovkin (Eagles du Cap-Breton), ainsi que Sergei Litvinov (Saguenéens de Chicoutimi) ont tous lacé les patins dans le circuit Courteau durant la saison 2021-2022.
«Au-delà de la situation difficile en Ukraine que nous trouvons difficile, nous avons également plusieurs joueurs russes qui évoluent dans notre circuit. Depuis la semaine dernière, nous sommes en discussion avec les partenaires de la OHL, de la WHL et de Hockey Canada pour mettre en place notre plan d'action pour les semaines à venir. Évidemment, c'est un sujet délicat qui va demander des actions concertées de notre part. Le tout sera fait en partenariat avec les ligues affiliées afin de parler et d'agir d'une seule et unique voix.»
Dans les derniers jours, plusieurs organisations sportives comme la Formule 1, la FIFA, l’Union des associations européennes de football et la Fédération internationale de hockey sur glace ont complètement annulé leurs événements prévus en territoire russe et même banni les équipes arborant les couleurs russes de leurs compétitions. Même le Dynamo de Riga et le Jokerit d’Helsinki, respectivement basés en Lettonie et en Finlande, ont tout simplement quitté la Ligue continentale russe (KHL), dont le siège social est en Russie.
Toutefois, rares sont les organisations ou les équipes sportives qui ont banni des athlètes russes de leurs rangs en raison de ce conflit.