«La grosse erreur de l'organisation des Blackhawks...»
TVA Sports
L’organisation des Blackhawks de Chicago aurait dû dénoncer et congédier l’entraîneur adjoint Brad Aldrich, visé par des allégations d’agression sexuelle à l’endroit d’un joueur, dès la fin des séries éliminatoires de 2010, selon Michel Therrien.
Celui qui est actuellement entraîneur adjoint chez les Flyers a fait part de ses impressions sur cette triste affaire mercredi à «JiC».
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«La grosse erreur que l'organisation des Blackhawks a faite, c'est quand la saison s'est terminée, a-t-il affirmé. Je pense que c'est un crime, ce qui s'est passé, et la décision qui aurait dû être prise vis-à-vis cet individu-là, c'est de le dénoncer, de le congédier et s'assurer qu'il ne fasse pas d'autre victime.»
Avisée en mai des agissements d’Aldrich, durant les séries, l’organisation a plutôt enterré l’affaire après une discussion tenue à l'interne entre l’entraîneur Joel Quenneville, le directeur général Stan Bowman, son adjoint Kevin Cheveldayoff et d’autres décideurs.
Malheureusement, Aldrich a ensuite fait d’autres victimes. Et celui qu’il a agressé chez les Hawks, l’attaquant Kyle Beach, a beaucoup souffert avant de voir son histoire révélée à la face du monde cette année. Maintenant, Bowman a démissionné alors que Quenneville et Cheveldayoff, employés par d'autres organisations, sont sur la sellette.
«J'essaie de me mettre dans la peau de Joel Quenneville en 2010 dans les séries éliminatoires, ils viennent de gagner leur deuxième ronde contre Vancouver, a cependant expliqué Therrien. Ce malheureux incident arrive et comme coach, la dernière chose que tu veux, c'est des distractions. (...) Tu veux que tes joueurs soient concentrés sur le but ultime qu'est la coupe Stanley. Donc je peux le comprendre de ce côté-là.»
«Joel Quenneville, ce n'est pas à lui de prendre des décisions de la sorte, mais beaucoup plus le directeur général, et encore plus les propriétaires de l'équipe, a insisté Therrien. C'est eux qui sont responsables de ce genre de décision là. Pour moi, l'entraîneur n'a pas ce pouvoir dans une situation comme ça.»
Voyez l’entretien complet en vidéo principale.