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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Convoi de la liberté 2022 Québec: la FTQ-Construction décline la demande d’aide financière

Simon Clark/Agence QMI
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Photo portrait de Diane Tremblay

Diane Tremblay

2022-02-01T18:28:51Z
2022-02-01T18:31:06Z
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La FTQ-Construction refuse de soutenir financièrement le convoi routier qui s'organise pour converger à Québec à la fin de la semaine.

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L’organisation syndicale avait été interpellée par l’un de ses représentants, Bernard «Rambo» Gauthier, qui quittera la Côte-Nord jeudi pour Québec.

Dans un communiqué émis mardi en début d’après-midi, la FTQ-Construction affirme qu’elle «privilégie plutôt les actions visant à démontrer une solidarité plus grande que jamais avec les travailleurs et travailleuses de la santé, notamment par le respect des normes sanitaires telles que recommandées par la Santé publique.»

Elle rejette donc cette requête, bien «qu’elle soutienne le droit inaliénable de s’exprimer et de manifester.» 

«La FTQ-Construction est un syndicat près de ses membres et notre devoir est d’abord et avant tout envers les travailleurs et travailleuses de la construction. Elle défend et accompagne ceux et celles qui pourraient vivre de la discrimination ou des pénalités dans le cadre de leur travail sur les chantiers. C’est ce que nous faisons depuis le début de la pandémie», est-il indiqué. 

Rappelons qu’en mars 2020, la FTQ-Construction a demandé la fermeture des chantiers pour s’assurer que les mesures sanitaires soient mises en place afin que ses membres puissent travailler sans crainte pour leur santé.  

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«Nous croyons qu’il est de la responsabilité des employeurs d’appliquer d’autres mesures comme la distanciation sociale ou de prévoir des accommodements avant d’exiger une preuve de vaccination. Rappelons qu’il n’est pas obligatoire d’être vacciné pour travailler sur un chantier québécois. Nous respectons le choix de certains de ne pas vouloir se faire vacciner, il n’est toutefois pas de notre ressort de remettre en question l’ensemble des directives sanitaires recommandées par la Santé publique.» 

«Les deux dernières années ont été difficiles pour tout le monde. Nous sommes très conscients que la pandémie a eu un impact financier, moral et social majeur sur tous et toutes.» 

La FTQ-Construction réitère qu’elle est solidaire des travailleurs de la santé, solidaire des victimes du délestage et de tous ceux qui ont dû faire des sacrifices depuis le début de la crise. 

De son côté, le Service de police de la Ville de Québec se prépare à l’éventualité où des manifestations de camionneurs auraient lieu en fin de semaine sur le territoire.  

«À l'heure où on se parle, on collige les informations et quand on sera prêt, on s'adressera aux médias», a fait part Sandra Dion, porte-parole. 

Même son de cloche à la Sûreté du Québec, responsable de la sécurité à l’hôtel du Parlement.  

«La Sûreté du Québec est au fait qu'un mouvement pourrait éventuellement se déplacer à l'hôtel du Parlement, à Québec. Toute personne a le droit de manifester, mais dans le respect des lois et des règlements. [...] Comme dans tout incident comportant des possibilités de débordements, nous avons le devoir d'être présents sur les lieux pour assurer la paix, l'ordre et d'intervenir dans le cas où des infractions criminelles seraient commises», a affirmé Hélène Saint-Pierre, porte-parole.  

«Évidemment, nous ne divulguerons pas notre planification pour des raisons stratégiques et opérationnelles.» 

«C'est sûr que nous sommes en discussions avec les différents intervenants comme le SPVQ et le MTQ ou qui que ce soit d'autre. On reste toujours en communication avec les partenaires.» 

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