La fameuse superstition de Guy Lafleur et son casque
TVA Sports
Guy Lafleur a émerveillé plusieurs générations par ses prouesses sur la patinoire. Les hommages fusent de partout et expriment bien le grand homme qu’il était. Ses anciens coéquipiers Yvan Cournoyer, Serge Savard et Yvon Lambert se sont remémoré plusieurs anecdotes en lien avec le regretté Flower, samedi en soirée lors de leur passage à TVA Sports.
Après avoir fait la pluie et le beau temps à Québec avec les Aces et les Remparts, où il a fait courir les foules, le Démon blond a connu des débuts plus difficiles qu’anticipés dans l’uniforme Bleu-Blanc-Rouge.
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Attention, tous s’entendront pour dire que ce ne sont pas des statistiques catastrophiques, disons plutôt des chiffres en deçà des attentes alors que Lafleur avait conclu ses trois premières campagnes avec des récoltes de respectivement 64, 55 et 56 points, revendiquant donc une production inférieure à un point par match.
«À ce moment, Guy jouait avec un casque. Henri Richard et moi, on lui disait de le mettre, de l’enlever, de le remettre et de l’enlever en fonction de son rendement. Un jour, il l’a enlevé pour de bon et à partir de là, il a connu six saisons de plus de 50 buts et 100 points», a laissé entendre à la rigolade Yvan Cournoyer, détenteur de dix bagues de la coupe Stanley.
Flower superstitieux?
«Ça n’a rien à voir avec son casque. Il a battu tous les records dans le hockey junior avec un casque sur la tête. Guy était superstitieux et lorsque ça n’allait pas bien, il essayait de trouver une solution. À sa quatrième année, il est devenu le meilleur joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH) et il s’est fait croire que c’était en raison de son casque», a rétorqué l’ancien joueur et directeur général du Tricolore, Serge Savard.
Une question de contexte
«La réalité est qu’en se joignant aux Canadiens, Guy Lafleur se retrouvait dans une formation déjà très talentueuse. S’il avait été repêché par les Seals d’Oakland, il aurait été sur le premier avantage numérique et il aurait marqué 50 buts», toujours selon Savard qui a soulevé la coupe Stanley à huit reprises comme joueur et deux autres fois en tant que dirigeant du CH.
Le Canadien tatoué sur le cœur
«Guy était très, très fier. Il était tellement content de revêtir le chandail tricolore. Quand ça n’allait pas bien, il était prêt à tout pour réveiller les gars. On n’avait pas le choix d’embarquer dans le bateau et on avait du plaisir. Lafleur avait du plaisir», a affirmé Yvon Lambert.
Voyez une foule d’anecdotes dans la vidéo principale ci-dessus qui rendent hommage à ce grand homme.