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L'article provient de Clin d'oeil

T1 par Tiffany & Co. : La brillante collection adorée des stars fait enfin son entrée

Pour le directeur artistique artistique de la maison américaine, fondée en 1837, le passé est garant de modernité. Notre directeur mode l’a rencontré à New York, lors du dévoilement de la brillante collection T1. L’occasion de causer création, désir et souvenirs d’enfance.

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Anthony Mitropoulos

2020-05-01T13:00:00Z
2023-10-12T23:03:03.588Z
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Si le style à l’américaine n’existait pas, Reed Krakoff l’aurait inventé. Super relax dans son t-shirt noir et son jean slim, celui qui dirige la création de Tiffany & Co. depuis 2017 est étonnamment facile d’approche.

Tout un contraste avec son éthique professionnelle, qu’on dit terriblement exigeante. Sa mission? Insuffler son génie créatif à l’un des bijoutiers les plus connus au monde pour le faire briller comme jamais. Pari réussi avec la collection T1, qui projette la marque dans la modernité.

Courtoisie Tiffany & Co.

Ce qui change sous l’impulsion de Reed Krakoff? Tout part d’un esprit haute couture qu’il infuse à chaque pièce. Pour preuve: l’éblouissant ras-de-cou en or rose serti de 240 diamants que portait Charlize Theron aux derniers BAFTA. Il donnait un avant-goût de la collection T1, qui passera du tapis rouge à la célèbre boîte bleue dès le mois de mai.

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Getty Images

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Comment la collection T1 reflète-t-elle l’esprit de Tiffany & Co. et votre vision créative?

C’est une collection luxueuse, réalisée exclusivement avec de l’or rose et des diamants. Son style plus sexy et ses lignes épurées expriment la nouvelle approche de la marque. Elle fait aussi écho à l’envie des femmes d’affirmer haut et fort leur indépendance et leur allure unique, peu importe leur âge.

Pourquoi avoir choisi l’or rose comme inspiration de départ?

Je l’ai fait pour apporter plus de douceur et de féminité aux lignes anguleuses, voire avant-gardistes, des bijoux. Par ailleurs, l’or rose est encore plus populaire chez Tiffany que l’or jaune et l’or blanc... et pas seulement chez les millénariaux!

Courtoisie Tiffany & Co.

Parlons-en, des millénariaux. Comment voient-ils le bijou aujourd’hui?

C’est délicat de généraliser. Il y a des millénariaux moins edgy que ma mère de 80 ans. Tandis que d’autres devancent les tendances! Ce que j’observe chez eux, c’est qu’ils boudent l’or et les diamants, mais qu’ils s’offrent eux-mêmes des bijoux qui n’ont rien de traditionnel.

Si vous pouviez décrire la femme Tiffany en trois mots, quels seraient-ils?

Je dirais décontractée, sûre d’elle et raffinée. Ça vaut aussi pour l’homme. À quoi ressemble votre processus de création? Pour moi, c’est vraiment une question de feeling... Je cherche à raconter une histoire, à concevoir quelque chose d’inédit, à marier deux choses improbables et à leur trouver un sens. À moins de fabriquer des gadgets très précis, le processus de création devrait toujours rester un peu mystérieux (Rires).

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Courtoisie Tiffany & Co.

Quel est le fil conducteur de vos collections?

Le désir! Pour m’en assurer, je laisse «traîner» au bureau une pièce que j’ai créée, et je teste la réaction de mes collègues. Si personne ne se pâme, ce n’est pas bon signe. Mais si tout le monde se l’arrache, c’est génial!

Quel est votre souvenir le plus marquant chez Tiffany?

J’ai grandi à New York, et je me souviens encore du jour où, à sept ou huit ans, je suis allé en boutique avec mes parents. J’ai ressenti tant d’émotion devant la collection d’objets pour la maison, conçue par de grands designers et architectes! Qui aurait cru que je dirigerais la création de la marque, 40 ans plus tard?

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné en vous joignant à la maison?

Même si je la connais depuis toujours, j’ai réalisé toute l’importance de son fabuleux héritage. J’ai aussi été frappé par l’engagement de chacun envers l’histoire de la marque et la qualité d’exécution de chaque pièce. Il n’y a aucune place pour le compromis!

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