L'agent d'Huberdeau s'en prend aux Flames
Agence QMI
Allan Walsh a une fois de plus prouvé qu’il n’avait pas la langue dans sa poche, jeudi. L’agent de plusieurs vedettes de la Ligue nationale de hockey, dont Jonathan Huberdeau, a visé les Flames de Calgary dans un tweet incendiaire.
Après la défaite de 5 à 2 de la formation albertaine aux mains des Red Wings de Detroit ー sa quatrième à ses cinq derniers duels ー, Walsh s’est une fois de plus servi de sa plateforme pour défendre les intérêts d’un client.
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«La définition de la folie [insanity], c’est de répéter les mêmes gestes en espérant un résultat différent, a-t-il écrit, en identifiant les Flames dans sa publication. Aussi, la négativité empêche les joueurs de s’amuser.»
Cette flèche vise sans doute l’entraîneur-chef Darryl Sutter. Avant les duels de vendredi, les Flames s’accrochaient au dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires.
«Ce qui est dit sur les réseaux sociaux n’a jamais eu d’impact sur notre vestiaire, a simplement répondu Sutter, selon le réseau Sportsnet. Quand ton groupe est tissé serré, tu veux que ça reste ainsi.»
The definition of insanity is doing the same thing over and over again expecting a different result. Also, negativity sucks the joy right out of players. cc: @NHLFlames
— Allan Walsh (@walsha) February 17, 2023
«Je ne veux pas que ce genre de chose se produise»
Acquis à gros prix pendant la saison morte, Huberdeau n’a toujours pas trouvé ses repères avec sa nouvelle équipe. Ses 36 points en 52 duels représentent une grande déception pour la formation qui vient de lui octroyer un contrat de 84 millions $.
Le natif Saint-Jérôme a tout de même été catégorique lorsqu’on lui a demandé s’il était impliqué dans la décision de son agent de publier un tweet de la sorte.
«Si c’était le cas, je ne vous parlerais pas en ce moment, a-t-il répondu aux journalistes. Je serais en route vers la maison. C’est son compte, il a fait cette publication. Ça ne change rien pour moi ou pour les gars.»
L’ancien des Panthers de la Floride a tout de même fait le saut en voyant toutes les notifications sur son téléphone, vendredi matin.
«Vous connaissez tous Allan. Vous le connaissez probablement encore mieux que moi. Je me suis levé ce matin et j'ai vu ce tweet. Je lui ai parlé ce matin, je lui ai donné un coup de fil. Je ne veux pas que ce genre de chose se produise.»
Huberdeau est du même coup venu à la défense de son intransigeant instructeur.
«Darryl est Darryl, a-t-il lancé. Parfois, tu n'aimeras pas ce que l'entraîneur fait, et d'autres soirs c'est le contraire. Tu n'es jamais 100 % satisfait de l'entraîneur, des décisions, de ce genre de choses. Darryl et moi avons un très bon lien, une excellente relation d'amitié. Et il est bon, il veut gagner autant que nous.»
Les Flames recevront la visite des Rangers de New York, samedi.