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L'article provient de Clin d'oeil
Célébrités

L'affaire Blake Lively et It ends with us: voici les derniers détails du scandale et ses revirements

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Agence QMI et Clin d'oeil

2024-12-27T16:00:00Z
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L’actrice américaine Blake Lively a déposé une plainte contre son collègue Justin Baldoni pour harcèlement sexuel et pour avoir lancé une campagne de dénigrement à son encontre. Retour sur cette affaire qui secoue le tout Hollywood depuis la rencontre des deux stars sur le plateau du film inspiré du roman It Ends with Us, de Colleen Hoover.

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On vous résume les événements :

Un premier tollé médiatique à la sortie du film

Les premières rumeurs concernant le conflit entre les deux acteurs sont nées sur les réseaux sociaux lors de la tournée de presse du film, l’été dernier. Blake Lively et ses collègues Jenny Slate, Brandon Sklenar et Isabela Ferrer ont participé aux tapis rouges ensemble, sans Justin Baldoni.

Photo AFP
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Or, il est l’un des personnages principaux de la production, en plus d’en être le réalisateur, ce qui a rapidement fait sourciller plusieurs admirateurs du film.

Les autres acteurs se sont ensuite désabonnés de Baldoni sur les réseaux sociaux. L’autrice du roman a aussi gardé ses distances avec l’acteur.

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Plusieurs internautes ont également remarqué que Lively et Baldoni utilisaient des approches différentes pour faire la promotion du film. L’actrice se faisait reprocher d’aborder le thème «à la légère», contrairement à son collègue, qui en parlait davantage sur la scène publique.

L’actrice s’est fait accuser d’avoir traité la campagne publicitaire comme s’il s’agissait d’une comédie romantique et non comme un film parlant de violence conjugale. Elle s’est aussi fait attaquer pour avoir fait la promotion de sa compagnie de produits pour les cheveux, ainsi que du film de son mari, Ryan Reynolds, qui sortait en salle au même moment (Deadpool & Wolverine).

D’autres rumeurs évoquaient le fait que son mari, Ryan Reynolds, aurait été «trop impliqué» dans la production de Jamais plus.

Photo AFP
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Des gestes alarmants

Dans sa plainte, l’actrice accuse sa covedette d’avoir lancé cette campagne pour «détruire» sa réputation après que des mesures lui aient été imposées afin qu’il cesse ses présumés gestes inappropriés sur le plateau de tournage.

Justin Baldoni improvisait également des scènes de sexe et de baisers, selon Blake Lively, ce qui la rendait très mal à l’aise. Il aurait aussi insisté pour répéter des scènes intimes à maintes reprises, malgré l’inconfort de sa collègue.

L’homme aurait d’ailleurs ajouté des scènes intimes sans le consentement de l’interprète du personnage principal et d’Isabela Ferrer, l’actrice qui incarne la jeune version de Blake Lively. Ces scènes ne se trouvent pas dans le roman.

Une rencontre aurait eu lieu avec plusieurs individus, dont Ryan Reynolds, pour mettre les mesures au clair.

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Par exemple, Justin Baldoni ne pouvait plus «montrer de photos ou de vidéos de femmes nues à [Blake Lively]», ni «parler de son ancienne dépendance à la pornographie», ni «parler de ses expériences personnelles en lien avec la sexualité», ni demander des «renseignements auprès de l’entraîneur de [Blake Lively] à son insu pour connaître son poids».

Photo AFP / GETTY IMAGES
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La réaction de Baldoni

Justin Baldoni aurait embauché une équipe de relations publiques qui avait notamment pour clients Johnny Depp, Drake et Travis Scott.

Les avocats de l’acteur ont rapidement répliqué en affirmant que ces allégations étaient «fausses et scandaleuses, avec l’intention de le blesser publiquement».

Des messages privés révélés

Le New York Times a publié, dimanche, une enquête dans laquelle il présente des messages textes de l’équipe de relations publiques de Baldoni.

«Vous savez qu’on peut enterrer n’importe qui», lit-on dans l’une des captures d’écran d’un message écrit par la relationniste Melissa Nathan.

Elle aurait aussi mentionné des exemples de célébrités victimes de cyberintimidation, comme Hailey Bieber, en écrivant: «C’est ce dont on aurait besoin».

D’autres célébrités impliquées

Selon l’article du New York Times, l’équipe de Baldoni aurait évoqué des mises en situation impliquant la bonne amie de Blake Lively, Taylor Swift.

Photo AFP / GETTY IMAGES
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Un document semble également mentionner que l’équipe aurait exploré la possibilité de diffuser des histoires sur l’instrumentalisation du féminisme et sur la façon dont des personnes comme Taylor Swift ont été accusées d’utiliser ces tactiques pour «intimider» afin d’obtenir ce qu’elles veulent.

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Plusieurs personnalités publiques sont venues au secours de Blake Lively au cours des derniers jours, comme America Ferrera et ses collègues de Quatre filles et un jean.

Gwyneth Paltrow, Amy Schumer, Paul Feig et Amber Heard ont aussi pris position en faveur de l’actrice. L’autrice du roman Jamais plus, Mme Hoover, s’est aussi rangée du même côté.

Conséquences professionnelles

En réponse à la plainte, l'agence de talents WME a mis fin à sa collaboration avec Justin Baldoni. 

En parallèle, des discussions ont émergé autour de l'avenir de la franchise Jamais plus, notamment concernant l'adaptation cinématographique du roman suivant de Colleen Hoover, It Starts with Us. Ce livre, qui est la suite de It Ends with Us, pourrait potentiellement être porté à l'écran, mais les tensions entre Blake Lively et Justin Baldoni risquent d'affecter la production ou la direction de la saga. Certains se demandent si ce conflit pourrait influencer le casting ou la production des prochains films.

Des défis dans l'industrie

Cette affaire met en lumière les défis auxquels l'industrie cinématographique est encore confrontée en matière de respect des droits et du bien-être des acteurs. Elle souligne également l'importance de maintenir des environnements de travail sûrs et respectueux pour tous les professionnels.

Avec les informations du New York Times, de Vulture, de People et de The Independent

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