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Culture

Julie Houle ouvre les portes de son chalet et élabore sur ses plans de mariage

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Carolyn Richard

2024-07-20T10:00:00Z
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Ces dernières années, la coanimatrice de La poule aux oeufs d’or ne cesse de s’épanouir et vit pleinement son histoire d’amour avec son fiancé, Bernard Grenon. En attendant son mariage, le couple et ses sept enfants profiteront des nombreux plaisirs du chalet.

• À lire aussi: Sébastien Benoit reviendra-t-il à la barre de La poule aux œufs d'or? On a la réponse.

Julie, à quoi ressemble votre été?

Je suis en vacances depuis le 21 juin, le jour où les enfants finissaient l’école, et ça se passe super bien. On vit quelque chose de nouveau et d’excitant! Depuis le 15 juin, mon chum et moi, on est devenus propriétaires d’un chalet à Saint-Donat. Nos vacances ont donc vraiment bien commencé. On s’est retrouvés en famille, au bord du lac Archambault, et on a vite décroché. En plus, la grande fille de mon chum a eu son bal des finissants, alors on a fêté ça. C’est la première à finir son secondaire, et on est très fiers d’elle.

L’achat d’un chalet était-il un projet de longue date?

Ça faisait trois ans qu’on regardait et qu’on en parlait sérieusement. On en a même visité plusieurs. Mon chum connaissait très bien le lac Archambault parce qu’il y avait séjourné quelques fois. De mon côté, j’ai eu un gros coup de coeur pour la région de Saint-Donat durant la pandémie. Quand les enfants faisaient l’école à la maison, on avait loué un chalet dans le coin. À ce moment-là, Bernard et moi, on n’habitait pas encore ensemble. On avait chacun notre maison, alors c’était notre point de ralliement. On s’y retrouvait en famille avec nos sept enfants. Pour moi, Saint-Donat représente quelque chose de beau.

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Pourquoi votre choix s’est-il porté sur ce chalet?

On a eu un coup de coeur! On se sent bien ici et, en plus, le chalet est situé directement sur le bord du lac. On a une belle petite plage privée, ce qui est très rare.

Allez-vous également le louer?

Oui. Au départ, je ne voulais pas de deuxième maison à entretenir, à meubler et à organiser. Comme notre chalet était déjà locatif avant qu’on l’achète, on l’a eu tout meublé et déjà très bien équipé. Évidemment, on l’entretient, car pour le louer, il doit rester très propre et invitant. J’aime aussi le louer parce que comme ça, je ne me sens pas obligée de venir y passer tous les week-ends. On ne se sent pas coupables de rester à la maison pour profiter de notre cour, où on a fait creuser une belle piscine l’été dernier. Quand il ne sera pas loué, c’est nous qui allons vraiment en profiter.

Les rénovations sont souvent un défi pour un couple. Est-ce que ç’a été votre cas?

Bernard et moi, on a bâti notre garage ensemble et ça s’est très bien passé. Mon chum travaille dans le domaine de la construction. Il s’y connaît tellement, et c’est un bon prof, alors je l’assiste. Je fais ce qu’il me demande, et on travaille bien ensemble. Je suis une bonne helper et une bonne coéquipière. En tout cas, j’ai toujours mes bottes à caps d’acier roses dans le camion et je suis toujours prête. (rires) Ce que j’aime avec le chalet, c’est qu’on implique les enfants, et ça les responsabilise. Quand on repart, tout le monde fait le ménage et participe; chacun lave ses draps et refait son lit. J’aime aussi que ce projet développe leur notion de l’argent. C’est vrai que ça rapporte des sous, mais nos enfants réalisent tout le travail que ça demande. Ils vont finir par comprendre que l’argent ne tombe pas du ciel.

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Vous avez une énergie débordante... Arrivez-vous quand même à vous relaxer?

Ce qui est drôle dans tout ça, c’est que j’ai un TDAH. Ce n’est pas le cas de mon chum. Moi, je ne reste pas en place et j’ai une énergie presque inépuisable. C’est «tellement subtil», mon affaire. (rires) Sans farce... Une fois, j’étais allée emprunter des outils à un voisin et il s’était mis à m’imiter et à me dire de relaxer. Mon énergie l’avait clairement envahi, au point où j’avais dû m’excuser. Mais je n’y peux rien! Je suis faite comme ça. Bon, à part cet épisode, quand on arrive au chalet, c’est l’inverse. C’est une quiétude et une accalmie que je vis rarement. Bernard, lui, devient super excité et proactif, car il a une vision claire de toutes les améliorations qu’il souhaite faire. Alors, il n’arrête pas de bouger et de se lancer dans plein de projets. C’est bien simple: au chalet, c’est le monde à l’envers. Et au risque d’en surprendre plusieurs, je suis capable de me retrouver dans le calme. Être ici, ça me donne envie de simplement m’asseoir avec un livre ou d’aller pêcher sur le lac. Sincèrement, la pêche est probablement mon activité préférée quand on est au chalet.

Et pourtant, qui dit pêche dit habituellement silence...

Je suis consciente que je peux étourdir certaines personnes. Je ne suis pas la plus discrète de la gang, et je ne me conforme pas nécessairement à tous les protocoles de la pêche, mais je sais être posée pendant un moment. Mon chum m’a appris comment pêcher, comment faire des noeuds de pêche et plein de détails comme ça, alors je m’en viens bonne. Chose certaine, cette nouvelle aventure me fait du bien.

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En début d’année, vous annonciez vos fiançailles. À quand le mariage?

On a tellement de projets qu’on n’a pas le temps de se marier cette année, mais on est toujours aussi amoureux et heureux! Je suis fière de porter ma bague. C’est clair qu’on ne s’est pas fiancés pour finir par ne pas se marier! Alors, oui, il y aura un mariage. Il faut juste trouver une date et tout planifier.

Souhaitez-vous un mariage intime ou quelque chose de plus important?

Mon chum passe son temps à dire à la blague que le mariage de Michèle Richard, «y’avait rien là». Disons qu’il me fait un peu peur... Il souhaite que ça se déroule sur trois ou quatre jours. Je crois que notre mariage risque d’être gros! On a beaucoup d’amis et de connaissances, en plus de nos familles, et on veut rassembler tout notre monde... Tant qu’à le faire, on veut vraiment le faire à notre goût.

Depuis que vous êtes en couple avec Bernard, vous rayonnez! Vous arrive-t-il parfois de penser que vous partagez trop votre joie de vivre?

Pour tout dire, j’ai longtemps eu ce complexe d’être de trop bonne humeur, trop heureuse, trop gentille, et d’avoir trop d’énergie. Mais maintenant, à 42 ans, je n’ai plus peur de déranger avec mon bonheur. Il n’y a rien de parfait dans notre relation de couple ni dans notre famille recomposée, mais je suis heureuse et je ne le cacherai pas. Je sens que les gens sont heureux pour moi.

Suivez Julie Houle et Sébastien Benoit dans l’émission La poule aux oeufs d’or, les dimanches à 17 h 30 sur les ondes de TVA. Pour plus d’informations sur le chalet du couple: chaletsauquebec.com/18471.

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