Joel Armia: «sa tête n’est plus ici»
TVA Sports
Après 16 matchs, Joel Armia est toujours à la recherche de son premier but de la saison.
Malgré tout, l’attaquant des Canadiens de Montréal est souvent utilisé en supériorité numérique. C’est un non-sens selon notre collaborateur Tony Marinaro, qui a vivement critiqué le jeu d’Armia dans sa chronique à l’émission JiC, lundi, sur les ondes de TVA Sports. À voir dans la vidéo ci-dessus.
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«J’ai souvent donné le bénéfice du doute à Martin St-Louis. Mais Armia, avec sa fiche de zéro but et deux passes, qui passe 2 minutes et 48 secondes en avantage numérique contre les Kings, il va falloir que quelqu’un me l’explique celle-là. Il y a 12 joueurs que je mettrais en avantage numérique avant lui! Est-ce que c’est parce qu’on veut qu’il retrouve sa confiance? Je ne le sais pas.»
À son avis, Armia n’a plus envie d’être à Montréal depuis le départ de son grand ami Artturi Lehkonen, le 21 mars.
«Depuis le départ de Lehkonen, il a récolté six points en 30 matchs. Est-ce qu’on peut tirer la conclusion que sa tête n’est plus ici depuis que ses chums Lehkonen et Kotkaniemi sont partis? Les trois étaient inséparables. Armia ne me donne pas l’impression qu’il veut rester ici.»
«Ça me dérange vraiment»
Marinaro s’est aussi montré sévère envers Josh Anderson, qui a été promu sur le premier trio aux côtés de Nick Suzuki et de Cole Caufield dans le dernier match, samedi, contre les Kings de Los Angeles.
L’expérience n’a cependant pas été fructueuse. Anderson n’a même pas obtenu un seul tir au but, a déploré Marinaro.
«Je commence à comprendre pourquoi il a été échangé. Il se contente d’être moyen, il ne veut pas mettre plus d’efforts. Ça me dérange vraiment.»
Il a peur qu’Anderson perde de la valeur sur le marché des transactions en raison de ses contre-performances répétées.
«Je parle souvent sur ce plateau de faire augmenter la valeur des joueurs sur le marché. Plus on attend avec Anderson, le pire ça va être. Le mot se passe à travers la ligue. C’est un gars qui se présente une fois aux cinq matchs.»