Jeff Petry connaît une saison abominable
Agence QMI
Le défenseur Jeff Petry a poursuivi en fin de semaine sa mauvaise saison en attirant l’attention des journalistes et des partisans du Canadien de Montréal, qui s’interrogent sur les causes de ces contre-performances.
Détenteur d’un contrat de quatre ans et de 25 millions $, le joueur de 33 ans ne ressemblait en rien à un patineur en pleine possession de ses moyens, samedi et dimanche. Même s’il passe plus d’une vingtaine de minutes sur la patinoire à chaque match, l’Américain n’inspire pas confiance.
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Face aux Red Wings de Detroit, il a changé le cours de la rencontre et celui des jours à venir en projetant l’attaquant Dylan Larkin sur le gardien Jake Allen; ce dernier a dû retraiter au vestiaire et demeure sur le carreau, tandis que Samuel Montembeault a pris le relais devant le filet depuis. Le Québécois a cédé deux fois sur les deux premiers tirs dirigés vers lui et malgré de bons moments par la suite, il a subi la défaite 3 à 2 en prolongation.
Puis, contre les Bruins de Boston, Petry a mal paru en troisième période d’un revers de 5 à 2 au TD Garden. Sa pénalité a permis à l’adversaire de déployer son avantage numérique et Charlie McAvoy a créé l’égalité 2 à 2. Peu après, le défenseur a tenté de dégager la rondelle dans l’enclave, mais celle-ci a ricoché sur le casque protecteur de Charlie Coyle avant de se retrouver derrière Montembeault.
Certes, le week-end symbolise les ennuis de Petry, qui affiche un différentiel de -3 cette saison et qui devait, aux yeux de plusieurs, prendre avec brio les responsabilités de Shea Weber.
En panne
Le vétéran demeure en quête d’un premier but en 2021-2022 et en fait, il y a belle lurette qu’il n’a pas touché la cible. En fait, calendrier régulier et séries éliminatoires confondus, il vogue sur une séquence de 42 parties sans but.
La dernière fois que le numéro 26 a marqué remonte au 1er mai contre les Sénateurs d’Ottawa. Ensuite, il a été tenu en échec dans les cinq duels suivants en conclusion de campagne, puis dans les 20 duels d’après-saison auxquels il a pris part. Et cette année, il s’est contenté de deux mentions d’aide.
Ainsi, il n’est pas étonnant de voir le Tricolore en arracher avec son jeu de puissance. Avant les affrontements de lundi, il occupait le 29e rang à ce chapitre avec un pourcentage d’efficacité de 14,3 %. Et les quelques réalisations de l’équipe en de telles circonstances n’ont pas été nécessairement le résultat de la contribution de Petry. À la ligne bleue, Ben Chiarot, Chris Wideman, David Savard et Brett Kulak ont tous inscrit plus de points que lui, tandis qu’Alexander Romanov en a autant.