Jean-Philippe Dion révèle quel a été le grand défi de cette 5e saison de La vraie nature
Marie-Hélène Goulet
Pour la cinquième année, Jean-Philippe Dion convie des personnalités à se livrer en toute bienveillance lors d’une fin de semaine au chalet. Après de difficiles années de pandémie, l’animateur de La vraie nature veut être le plus disponible possible pour ses invités.
• À lire aussi: Découvrez les 35 invités de la 5e saison de «La vraie nature»
• À lire aussi: Marie-Claude Barrette se confie sur la mort bouleversante de son enfant survenue un 24 décembre
Jean-Philippe, qu’est-ce que cette saison de La vraie nature a de spécial à vos yeux?
Ce qui est particulier avec cette saison, c’est qu’après cinq ans, j’ai fait le tour de mon réseau! Je ne pouvais plus juste lancer des invitations à des personnes que je connais ou que j’avais déjà rencontrées au travail, je devais ratisser plus large. Ça donne donc une saison dans laquelle je découvre des gens que je n’avais parfois jamais croisés de ma vie! Bien sûr, avant de les recevoir, j’ai eu accès à des dossiers de recherche de 75 pages sur eux, mais j’avais tout de même l’impression d’apprendre à les connaître en même temps que les autres invités. Ça donne à mon animation une espèce de fébrilité teintée de gêne et de curiosité.
Êtes-vous parfois impressionné par certains invités?
Il y a quelque chose de spécial dans l’air lorsque mon invité a été une idole de ma mère ou que j’ai un souvenir d’enfance émotif relié à lui. J’ai alors l’impression de revoir ma vie défiler devant mes yeux. Je ne me laisse toutefois pas impressionner, même si j’ai un grand respect pour ce que chacun a accompli.
Qui sera à l’émission cette saison?
Il y aura Gildor Roy, Anne-Elisabeth Bossé, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, la vicepremièreministre du Québec, Geneviève Guilbault, Paul Piché, Jean-Sébastien Girard, Caroline Néron et beaucoup d’autres personnalités intéressantes qui n’avaient jamais fait leur tour à La vraie nature. Il y a des gens que j’aurais voulu recevoir dans les saisons précédentes, mais la difficulté, avec cette émission, est de coordonner les agendas des personnalités qui forment de bons trios ensemble.
Avez-vous vécu des péripéties de tournage particulières?
Ç’a été une saison de tournage périlleuse! Pour la première fois, nous allons présenter une émission avec seulement deux invités, car la troisième personne nous a annoncé qu’elle était malade la veille du tournage. Avec un délai si court, il était impossible de se tourner vers une autre personnalité et de faire une bonne recherche sur elle. Ricardo Larrivée et Serge Denoncourt se sont donc retrouvés en tête à tête avec moi. Comme ils l’ont dit eux-mêmes, ça leur laissait juste plus de place pour se dévoiler. Disons que ça ne pouvait pas mieux tomber, car ce sont deux gars qui n’ont pas la langue dans leur poche! Nous leur avons concocté une foule de surprises supplémentaires.
Il est fréquent qu’un invité ait la larme à l’oeil en replongeant dans son passé. Vous arrivet-il aussi de pleurer?
Ça m’arrive d’être ému, oui, mais j’essaie de rester en contrôle. Souvent, les gens me demandent pourquoi je ne suis pas plus émotif pendant mes entrevues. C’est parce que je veux montrer à mes invités que je suis là pour eux s’ils en ont besoin. Si je m’abandonnais aux grandes émotions, je ne serais pas là pour soutenir une personne qui a besoin que je lui tende la main parce qu’elle est submergée par ses propres sentiments.
Est-ce que ça vous arrive souvent de devoir soutenir vos invités?
J’ai constaté, ces dernières années, que l’anxiété a fait des ravages chez beaucoup de gens, même les personnalités publiques. Plusieurs de mes invités ont eu besoin d’être rassurés et cajolés. J’ai été là, par exemple, pour Roxane Bruneau. Cette fille est l’une des artistes les plus marquantes de mon parcours à La vraie nature, tant elle s’est livrée avec intelligence et générosité. Seulement, à un moment donné, elle était si émotive qu’elle ne savait plus si elle serait capable de continuer. Moi et les deux autres invités, nous l’avons donc prise sous notre aile pour l’amener ailleurs et elle s’est laissé porter. Laissez-moi vous dire que lorsque je sors de mon tunnel de deux jours de tournage, je suis épuisé émotivement moi aussi!
• À lire aussi: Jean-Philippe Dion annonce une belle surprise concernant La vraie nature
