Jean Airoldi heureux des commentaires suite à son passage à Big Brother Célébrités
Michèle Lemieux
En ce début de printemps, les projets se multiplient pour Jean Airoldi. Le courtier immobilier revient d’un agréable séjour aux États-Unis, où il a retrouvé son amoureuse, Chantal. Il nous parle de ses passions et de ses filles, Stella-Ève, 17 ans, et Lily-Rose, 15 ans, qui le rendent toujours aussi fier.
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Jean, les commentaires que vous recevez depuis votre sortie de la maison Big Brother vous montrent à quel point votre passage a été bien perçu.
Oui, je suis resté moi-même, je ne pouvais pas aller contre mes valeurs. Les gens me parlent de ma franchise. Je pense que j’ai dit tout haut ce que les gens pensaient dans leur salon...
Vous qui êtes tellement proche de vos filles, comment avez-vous vécu cet éloignement?
Lorsque j’ai laissé mes filles derrière moi, j’ai pleuré. Par contre, à l’intérieur de la maison, je ne me suis pas ennuyé de mes filles, de ma blonde, de mon chien, et ça, ce n’est pas moi. Habituellement, je m’ennuie après trois minutes... J’aime voir mon monde. L’être humain est fort, car il s’adapte à toutes les situations. Ce qui m’a le plus manqué, c’est de ne pas pouvoir lire Le Journal de Montréal pour être au courant de l’actualité!
Comme votre amoureuse vit en Floride, vous êtes habitué à être loin d’elle...
C’est vrai. Nous vivons loin l’un de l’autre, mais nous sommes souvent ensemble. Nous nous parlons quand même trois ou quatre fois par jour, alors c’est comme si nous étions ensemble. Récemment, je suis allé la rejoindre aux États-Unis; je ne l’avais pas vue depuis le 3 janvier... C’est quand même long! La Floride est agréable au printemps, et ce n’est pas si loin... De plus, nous sommes à quelques minutes des outlets, alors je n’y suis pas malheureux du tout!
Chantal vient-elle vous visiter elle aussi?
Oui, ma blonde vient toujours me visiter durant l’été. Je voulais aussi faire cette pause avant de reprendre l’immobilier. J’ai arrêté pendant un moment. J’ai vendu tout ce que j’avais à vendre. Je repars donc de zéro. Je travaille à avoir une meilleure visibilité pour que les gens me trouvent plus rapidement. J’ai lu un livre récemment qui m’a beaucoup inspiré. C’est sur les flips immobiliers. Ça sera mon prochain projet. Je veux trouver une maison pas trop chère pour en faire un flip maquillage. Je ne changerai pas les divisions, mais je pourrais refaire les planchers, les armoires, le look. C’est un projet qui me tient vraiment à coeur.
Donnez-nous des nouvelles de vos filles.
Ève a 17 ans. Elle a son permis de conduire et elle apprécie mes séjours en Floride, car pendant ce temps, elle peut profiter de ma voiture! (rires) Elle a un amoureux depuis un an. Il est super fin. Ma fille et lui me font penser à moi quand j’ai eu ma première blonde. Ils s’entendent bien, ils sont très proches. Ils vont au cégep ensemble. Ils sont vraiment
cutes à voir...
Et Lily, de son côté?
Elle a maintenant 15 ans. Elle devient un petit bout de femme. À l’école, ça se passe bien; il faut dire qu’elle y met de l’énergie. Elle grandit bien.
Les filles savent-elles ce qu’elles veulent faire dans la vie?
Ève voulait devenir architecte, mais elle n’est plus certaine. Elle voudrait travailler dans la construction de maisons ou comme courtière immobilière. Chose certaine, elle aime les maisons, l’immobilier, le design intérieur. Ève est une créative. Elle aimerait aussi faire des toiles. Quant à Lily, elle souhaitait être mannequin... ou policière! Je ne sais plus où nous en sommes!
Comment vous posez-vous face aux choix de vos filles?
Je les encourage, je suis derrière elles. L’important, c’est qu’elles fassent ce qu’elles aiment. J’essaie de les pousser le plus possible vers des études qui leur permettront d’avoir des débouchés sur plein de choses. Le plus important, c’est d’être heureux et d’aimer ce qu’on fait, pour avoir le goût d’aller travailler. C’est ce qui nous donne une grande indépendance dans la vie.
Le printemps est à nos portes, quels sont vos projets pour cet été?
J’ai de la rénovation à faire à mon chalet à Saint-Hippolyte. C’est un petit chalet que j’adore, un endroit où me reposer. Chaque année, j’y rénove quelque chose. Cette année, j’aimerais changer les fenêtres et construire un balcon. En ville, j’ai aussi un projet avec mon condo. Comme j’ai eu un dégât d’eau, je dois changer les armoires et les planchers. J’aimerais vendre mon condo pour m’acheter quelque chose d’un peu plus grand, pour avoir plus de place pour les filles.
Alors que vous surfez sur une vague de popularité, que souhaitez-vous pour la suite des choses?
J’ai toujours aimé faire de la télé et, depuis le temps, les gens ont appris à me connaître: ils savent que je peux parler d’autres choses que de longueur de jupes... Je vais toujours aimer la mode et j’adore magasiner; s’il me restait six mois à vivre, c’est certain que j’irais voir des défilés à Paris! Mais ça fait longtemps que je veux faire des choses plus générales: que ce soit de la déco, aider des gens à réaliser leur rêve ou être animateur d’une émission, je suis ouvert à tout. Mes contraventions de style ont marqué les gens, et certains ont eu de la difficulté à m’imaginer faire autre chose.
Y a-t-il un rêve que vous aimeriez réaliser?
J’aimerais vraiment faire de la radio. J’en ai déjà fait sous forme de chroniques et d’entrevues, et je me sens à l’aise dans ce média. J’ai quand même fait l’école Promédia, des ateliers de théâtre, etc. Depuis quelques années, je me sens plus confiant. J’ai moins de pression sur les épaules et je ressens plus de plaisir, même quand j’anime un gala. C’est l’expérience et l’âge qui font la différence.
N’est-ce pas la beauté de vieillir?
Oui. La beauté de vieillir, c’est de se sentir plus à l’aise et d’être meilleur, mais ce que je trouve dommage, c’est d’avoir moins de travail qu’à 35 ans... Je suis meilleur que je ne l’ai jamais été, et je suis ouvert aux propositions. J’adore aussi travailler dans le domaine de l’immobilier. J’adore acheter et vendre des maisons, accompagner des gens, ce qui n’est pas incompatible avec l’animation. Si j’animais un show de télé, je pourrais quand même vendre des maisons.
Quand vous regardez votre parcours, que ressentez-vous?
Je trouve ça merveilleux, à mon âge, d’avoir connu une évolution dans ma carrière. Je me suis permis de retourner à l’école, d’étudier autre chose. La vie est faite pour avoir plusieurs emplois. Personnellement, j’aime faire plein de choses différentes. Je lève mon chapeau à tous ceux qui se lèvent tôt chaque matin et qui travaillent dans une usine ou qui font du 8 h à 16 h. Certains sont très bien dans ce rythme, mais moi, je n’aurais pas été capable de faire ça.
Vous avez un tempérament plus artistique.
Oui, et je peux travailler 90 heures par semaine...à condition de pouvoir décider quand je fais mes 90 heures! (rires)
Seriez-vous un tantinet rebelle?
Oui, je suis un peu entêté. Il paraît que c’est la nature des Capricorne, mon signe astrologique... Diriez-vous qu’en vieillissant, vous vous sentez plus détaché du regard des autres? Je pense surtout qu’on a moins de choses à prouver. Durant la vingtaine, il fallait que je fasse mes preuves. Quand j’ai fait mes premières chroniques télévision et radio, il a fallu que je prouve que j’en étais capable. J’ai rencontré des gens généreux qui m’ont valorisé et qui m’ont permis de bien faire mon travail. D’ailleurs, le premier avec qui j’ai fait des chroniques à la radio, c’est Paul Houde, qui a été une belle rencontre dans ma vie. J’ai aussi été son styliste pendant quelques années, notamment quand il animait le quiz Lingo. Dans ma tête, j’ai 35 ans. Je sais où je m’en vais, je n’ai pas à me casser la tête, j’ai une très bonne santé. Je n’ai pas le sentiment d’avoir 57 ans...
Il ne manque pas grand-chose à votre bonheur...
Non. Tout est simple dans ma vie. Avec ma blonde, c’est simple. C’est une relation facile, nous partageons les mêmes valeurs. Chantal ne me connaissait pas du tout au départ. Ça nous a permis d’être ensemble pour vrai. Elle n’est pas avec moi pour les projets que j’ai faits: elle ne les connaît pas! Finalement, ce qui nous plaît, l’un et l’autre, c’est notre complicité...
On peut le joindre en écrivant à jeanairoldi@royallepage.ca. On s’informe sur ses conférences au soniagagnon.com.