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«Je ne dors pas mal, mais...»

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TVA Sports

2022-03-11T01:43:23Z
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À seulement 11 jours de la date limite des transactions, le niveau d'anxiété monte chez plusieurs joueurs de la Ligue nationale de hockey.

Surtout pour ceux qui écoulent actuellement leur dernière année de contrat. C’est le cas notamment de Kristopher Letang.

Le défenseur des Penguins sait pertinemment que ses chances d’être échangé sont minces, mais que la possibilité est bien réelle. 

«On ne sait jamais. Je ne dors pas mal ces temps-ci, mais je touche du bois!», a-t-il affirmé dans le balado de TVA Sports «Lavoie-Letang», enregistré jeudi. À écouter ici:

«Je ne me fais pas des scénarios dans ma tête, je ne dors pas mal, mais reste qu’on ne peut pas savoir ce qui va arriver, a-t-il poursuivi. Tu peux toujours rester surpris par certaines transactions à la date limite. Tu ne peux pas être dans la tête des autres dirigeants de la Ligue nationale. Ils peuvent arriver avec une offre que les Penguins se disent : "faudrait y penser à celle-là"... On ne sait jamais.»

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Même si la situation est hors de son contrôle, ou presque puisqu’il détient une clause partielle de non-échange (18 équipes peuvent l’acquérir), Letang tient absolument à conclure l’année à Pittsburgh, où il a passé toute sa carrière.

«Je sais qu’on peut encore accomplir des choses extraordinaires. Avec Sidney Crosby et Evgeni Malkin dans ton équipe, tu as une chance de gagner à chaque année. Je veux rester ici et essayer de gagner une autre coupe Stanley. Je ne veux pas être échangé, mais c’est libre à eux.»

«Ça aurait été une décision facile»  

Les probabilités de passer à une autre organisation auraient été bien plus grandes si les Penguins ne connaissaient pas une aussi bonne saison, eux qui occupent le troisième rang dans la section Métropolitaine. 

Pourtant, avant que la campagne s’amorce, la plupart des observateurs ne s’attendaient pas à un tel succès.

«Comme les Penguins ont échangé beaucoup de choix au repêchage dans les dernières années, si on n’était pas en position de faire les séries, je pense que ça aurait été une décision facile pour les Penguins, qui auraient fait ce qui est important pour eux et non pas pour mon bien. C’est la business du hockey. Quand tu as une chance de gagner, tu investis, mais quand tu n’as pas de chances, tu essaies de préparer l’avenir. C’est juste normal.»

Letang est évidemment ravi de la tournure des événements.   

«Ce n’est pas le scénario qui s’est écrit, alors ça ne sert à rien d’y penser, mais c’est toujours quelque chose à laquelle tu penses à ta dernière année de contrat avant de devenir joueur autonome sans compensation. Mais ça reste une possibilité, personne n’est à l’abri de ça.»

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Dans l’éventualité où il serait envoyé sous d’autres cieux, il souhaiterait au moins être préalablement averti et non apprendre la nouvelle dans les médias. 

«L’équipe n’est pas obligée d’aviser les joueurs, mais c’est plus respectueux de leur annoncer d’abord. J’espère que les Penguins feraient ça avec moi!»

Nul doute que c’est ce que ferait le directeur général Ron Hextall envers celui qui a rendu de précieux services aux Penguins depuis qu’ils l’ont repêché au troisième tour (62e au total) en 2005. Depuis, Letang totalise 631 points (140 buts, 491 aides) en 917 matchs. 

Quels changements?   

L’année dernière, les Penguins ont acquis, à la surprise générale, Jeff Carter, des Kings de Los Angeles. Que nous réservent-ils cette fois? Letang lui-même a de la difficulté à prédire les plans de l’état-major.

«Ron Hextall et Brian Burke sont quand même assez nouveaux avec nous. Ça ne fait pas 10 ans, alors je ne peux pas vraiment savoir ce qu’ils vont faire, ce qu’ils croient être le bon échange pour améliorer l’équipe tout en n’affectant pas le futur avec des choix au repêchage et des jeunes joueurs de l’organisation.»

Il s’attend tout de même à des changements. 

«Je pense qu’on va bouger, comme chaque année. On ne fera pas nécessairement un gros "splash", mais on va essayer de sécuriser toutes les positions pour s’assurer qu’en cas de blessure, des joueurs peuvent prendre leur place et avoir plus de minutes, et jouer en supériorité ou en désavantage numérique. C’est ce qu’on appelle des joueurs de rôle.»  

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Même s’il vieillit, Letang est loin d’être au ralenti. La preuve : seulement cinq défenseurs ont produit plus que lui jusqu’ici cette saison. Avec sa récolte de 49 points en 54 matchs, il se classe sixième à sa position, derrière Cale Makar (65), Roman Josi (60), Victor Hedman (57), Adam Fox (55) et Aaron Ekblad (50). Du lot, c’est même lui qui passe le plus de temps sur la glace en moyenne par rencontre (25:51). 

Pas mal pour un joueur qui célébrera bientôt son 35e anniversaire, le 24 avril... une fois la stressante date limite des transactions chose du passé. 

SOMMAIRE DU BALADO:   

1re minute:

Letang revient sur son furieux combat de la semaine dernière contre Brayden Point et vante les qualités de l’attaquant du Lightning.

6e minute:

Letang parle de la pénalité douteuse qu’il a reçue dans le match de la semaine dernière contre les Hurricanes et des déclarations de Jon Cooper au sujet des arbitres, qui favorisent toujours les Penguins, selon l’entraîneur-chef du Lightning. Letang n’est évidemment pas du même avis! 

15e minute:

L’influence des entraîneurs sur l’arbitrage et sur le cours d’un match en général. 

21e minute:

Que feront les Penguins d’ici la date limite des transactions? Letang ne s’attend pas à beaucoup de mouvements, mais il sait que les choses peuvent changer rapidement.

31e minute:

Letang commente la séquence de matchs consécutifs disputés par Phil Kessel. «Pour moi, ça n’a pas de valeur.»

38e minute:

Letang fait son top 5 des meilleurs joueurs actuels. 

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