«Je n'ai jamais fait ça de ma vie» - Bobby Ryan
Agence QMI
Candidat des Sénateurs d’Ottawa à l’obtention du trophée Bill-Masterton, l’attaquant Bobby Ryan voit la vie d’un œil beaucoup plus positif et espère retrouver sa touche autour des filets adverses après avoir vécu des moments difficiles.
Le vétéran a dû s’absenter momentanément au cours de la campagne 2019-2020 en raison de divers problèmes, particulièrement des crises de panique et une consommation excessive d’alcool. À son deuxième match suivant sa pause, il a réalisé un tour du chapeau face aux Canucks de Vancouver. Ayant traversé plusieurs disettes offensives dans la Ligue nationale, Ryan promet de faire mieux.
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«J'aimerais être un joueur constant pour le reste de la carrière. J'espère ne jamais reprendre un verre pendant la saison de hockey et continuer à évoluer au sein des deux premiers trios, a-t-il affirmé au site NHL.com. Je crois avoir toujours cela en moi.»
Néanmoins, l’ancien des Ducks d’Anaheim devra patienter longuement avant de se racheter sur la patinoire, car les Sénateurs figurent au nombre des sept formations exclues de la reprise potentielle des activités du circuit Bettman. En revanche, si le club de la capitale canadienne veut toujours de lui, il se dit prêt à aider.
«Si je demeure avec les Sénateurs, je veux simplement continuer à voir les jeunes joueurs continuer à s'améliorer et les aider à devenir une équipe qui participera aux séries régulièrement, a-t-il émis. Il y a tout en place et la progression se poursuivra avec tous ces choix que l’équipe ajoutera. Je vais un peu servir de mentor pour ces joueurs et continuer à trouver des moyens d'être productif sur la glace.»
À l’entraînement
Malgré tout, Ryan essaie de garder une forme optimale, lui qui se trouve en Idaho avec sa famille. Il a l’occasion de patiner avec Tyler Johnson, du Lightning de Tampa Bay, dans cet État américain.
«La plupart des matins, je me lève et je me dirige vers le gymnase à 6 h 30, ce que je n'ai jamais fait de ma vie, a-t-il expliqué, toujours au NHL.com. Vers 8 h 45-9 h, je suis à la maison avec mes enfants et je retrouve mon rôle de père. On a un bon rythme et je ne veux rien changer, en espérant garder ces habitudes longtemps.»