«Je dois oublier le passé» - Cole Caufield
Jean-François Chaumont
Le Canadien de Montréal ou le Rocket de Laval ? Cole Caufield endossera encore l’uniforme du CH pour le premier match des siens après une pause d’une semaine. Il sera à l’aile droite du quatrième trio en plus d’obtenir des présences en supériorité numérique face aux Devils du New Jersey.
Mais le plan pour Caufield reste encore à déterminer. À très court terme, le choix de premier tour en 2019 poursuivra sa route dans la LNH.
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«Ce qu’on veut voir de Cole, c’est qu’il simplifie les choses, a noté Dominique Ducharme. On peut l’analyser d’un million de façons. Il a du succès quand il reste près de la rondelle, quand il est dynamique et explosif. Il doit se créer des espaces en bougeant bien. Mais avant d’avoir la rondelle, tu dois te placer dans les bonnes positions. Pour lui, c’est également mental, c’est une question de confiance. De marquer un but, ça lui enlèverait du poids, ça le rendrait plus léger. Il faut qu’il redevienne dynamique.»
Marquer un but, c’est le pain et le beurre de Caufield. On l’a toujours décrit comme un marqueur né. Mais à sa première saison complète dans la LNH, l’ailier de 5 pi 7 po a expérimenté ce bonheur une seule fois en 29 rencontres. Il n’a que huit points à son dossier (1 but, 7 passes).
Pour retrouver sa touche, Caufield gardera une approche bien simple.
«Je dois oublier le passé et regarder les matchs à venir, a dit l’Américain. Je peux juste me concentrer sur la prochaine journée.»
Caufield n’a pas rencontré Kent Hughes ou Jeff Gorton afin de connaître les plans de l’équipe à son sujet.
«Non, je n’ai pas vraiment parlé avec Kent, a-t-il précisé. Je prends ça un jour à la fois. Si tu joues bien, ça ira. J’aime ça être ici. Je viendrai à l’aréna tous les jours avec le sourire. La vie pourrait être pire.»
Un détour à Madison
Testé positif à la Covid-19 lors du passage de l’équipe à Dallas le 18 janvier, Caufield a manqué les sept derniers matchs. Il est resté coincé pendant cinq jours en isolement au Texas en compagnie de Joel Armia, qui avait également obtenu un test positif.
Après leur quarantaine, Caufield et Armia ont mis le cap sur Madison afin de participer à des entraînements avec les Badgers du Wisconsin, l’alma mater du petit ailier dans la NCAA.
Lors de son retour au Wisconsin, Caufield a passé du temps avec sa famille en plus de renouer avec ses anciens coéquipiers et son ancien entraîneur en chef, Tony Granato.
«J’ai parlé aux entraîneurs des Badgers tous les jours pendant que j’étais là-bas, a-t-il précisé. Ils m’ont dit de m’accrocher. Ils savent quel type de joueur je suis. Je veux avoir une longue carrière dans la LNH, il y a souvent des obstacles.»
La confiance
Questionné sur le jeu de Caufield, Paul Byron a également frappé sur le clou de la confiance.
«Je n’ai pas vu beaucoup Cole cette année, c’était un de mes premiers entraînements avec lui, a rappelé Byron. Mais pour Cole, c’est juste une question de confiance. Il a tellement de talent, il a un très bon tir, il doit trouver des espaces, rester patient. Je parlerai avec lui, il doit être bon tous les jours, tous les entraînements.»
S’il ne débloque pas rapidement, Caufield pourrait très bien recevoir un autre billet de métro en direction de Laval. Plus tôt cette saison, il a joué six matchs avec le Rocket.