Jack Eichel : un dossier épuisant pour Kevyn Adams
Agence QMI
Échanger un joueur de la trempe de Jack Eichel n’est pas une mince affaire. Du côté des Sabres de Buffalo, c’est le directeur général Kevyn Adams qui a travaillé d’arrache-pied pendant des mois pour non seulement satisfaire son joueur, mais aussi son équipe.
«Je me sens comme si ça faisait très longtemps que nous travaillions très fort là-dessus. C’était un processus épuisant pour tout le monde. Les circonstances étaient difficiles, mais je suis très satisfait d’où nous en sommes et de la façon dont ça s’est réglé», a admis Adams en entrevue avec le site sportif The Athletic, mercredi.
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Eichel, qui souhaitait subir une opération particulière pour soigner des problèmes de cou, n’avait pas reçu l’approbation des médecins des Sabres pour passer sous le bistouri. Un bras de fer entre les deux parties a suivi et celui-ci s’est conclu le 4 novembre dernier, avec le départ pour Vegas de l’Américain.
Adams assure ne jamais avoir voulu nuire à l’ex-capitaine de sa formation. Il a indiqué avoir eu plusieurs face-à-face avec le hockeyeur de 25 ans. Contrairement à ce que les agents d’Eichel aient pu raconter, les dissensions entre eux n’avaient rien de personnel.
«À mon avis, nous avons toujours eu une relation ouverte et honnête. Je désire vraiment ce qu’il y a de mieux pour Jack et je suis excité de voir Jack progresser et retourner pratiquer le jeu qu’il aime tant», a mentionné le DG.
Pas de précipitation
Dans la course à Eichel, les Golden Knights et les Flames de Calgary étaient les plus sérieux prétendants. C’est finalement vers les premiers qu’Adams s’est tourné, mettant la main sur Alex Tuch, Peyton Krebs et deux hauts choix au repêchage.
Avant cela, l’homme de hockey a dû se renseigner auprès de toutes – littéralement toutes – les formations de la Ligue nationale de hockey, pour tâter le pouls en vue d’une transaction.
«Certains appels étaient “Ok, Kevyn, est-ce vrai? Ou est-ce quelque chose qui peut potentiellement se produire? On ne fait que se renseigner.” Certains appels étaient seulement pour comprendre la situation, la partie médicale, comment ça allait se passer», a-t-il raconté.
Un échange aurait pu avoir lieu plus tôt, en juillet au repêchage, ce qui aurait probablement convenu davantage à Eichel, mais les offres n’étaient pas suffisamment satisfaisantes aux yeux des Sabres, qui étaient tout de même en train de monnayer le deuxième athlète sélectionné à l’encan de 2015.
«Pour nous, ce n’étaient pas des offres avec lesquelles nous étions à l’aise. Notre meilleure offre, celle qui avait le plus de sens pour notre concession, est celle que nous avons acceptée», a assuré le DG.
Il aurait été facile pour Adams de tomber dans l’émotion et de précipiter ses gestes, mais celui-ci semble satisfait de son travail. Pour l’instant, la situation ne fait que des heureux.