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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«A pour Alice», de Stéphanie Laporte, est un savoureux mélange d'amitié, de popularité, de mystérieuse correspondance et de confidences à saveur de Nutella

Photo fournie par les Éditions Hurtubise
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Photo portrait de Anne-Marie Lobbe

Anne-Marie Lobbe

22 février à 19h15
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Amitié, popularité, mystérieuse correspondance et confidences à saveur de Nutella: le premier roman de la dentiste Stéphanie Laporte est savoureux. Avec sa série A pour Alice, la nouvelle autrice présente le quotidien d’une ado rigolote et authentique qui ne s’en laisse pas facilement imposer.

Photo fournie par Jessica Gravel
Photo fournie par Jessica Gravel

Vous êtes dentiste. Comment avez-vous eu l’idée de vous lancer dans l’écriture d’une série jeunesse?

Quand j’étais enceinte de mon premier enfant, je faisais beaucoup d’insomnie. Pour passer le temps, je m’inventais des histoires dans ma tête! J’ai eu le flash d’une intrigue tournant autour d’une correspondance anonyme. Je me disais que j’aurais adoré faire ça dans un de mes cours de français, à l’adolescence. Puis, je me suis demandé comment je pourrais intégrer ça à un roman... Et tout a déboulé. Le deuxième et dernier tome paraîtra en mars.

Alice est une jeune fille de cinquième secondaire qui ne manque pas de répartie. Ce côté coloré de sa personnalité la rend très attachante!

Exactement, je la vois comme une ado qui s’assume. Alice a un humour très sarcastique et pince-sans-rire. Je n’avais pas envie de créer un personnage de la classique ado anxieuse. Cependant, c’est une jeune fille qui a beaucoup d’insécurités, surtout au niveau de ses relations amoureuses. Elle utilise énormément son humour pour se protéger.

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Romance, petite enquête, quotidien des jeunes: votre roman est un bon mélange de genres littéraires. C’est ce qui vous plaît, comme lectrice?

En fait, j’ai écrit le livre que j’aurais voulu lire, quand j’étais moi-même adolescente. C’était important pour moi qu’à la lecture on «n’entende» pas trop l’adulte derrière l’écriture. Sans vouloir donner de leçons aux lecteurs non plus. J’ai voulu que ce soit quelque chose de ludique et plaisant. Donc oui il y a de la romance et de l’humour, mais également des intrigues.

Vous amenez un côté rétro à votre histoire avec la correspondance anonyme écrite à la main. Pas de technologie là!

(Rires) Maintenant, on est beaucoup dans l’apparence. C’est souvent ce qu’on regarde en premier. Ce que j’aime de ce type de correspondance, c’est qu’on passe au-delà de ça. On commence par découvrir l’intérieur de l’autre personne. J’aime cette idée et ce côté vintage. Faire un lien avec ce qu’on est à l’intérieur avant ce qu’on présente à l’extérieur, je trouvais ça le fun.

Le personnage d’Alice affirme que l’événement le plus extraordinaire de son été est le moment où sa mère a acheté un pot de Nutella, ce qu’elle n’avait jamais fait! Entretenez-vous une certaine passion pour le Nutella?

En tant qu’adulte, c’est maintenant un événement plus «spécial», mais en tant qu’ado, on en avait tout le temps chez moi (rires)! J’ai des souvenirs qu’on s’en tartinait une couche épaisse sur nos toasts et nos croissants. Mes frères étaient fans de Nutella. Ce n’était pas très santé! Je trouvais ça drôle d’ajouter un côté gourmand au personnage d’Alice.

Photo fournie par les Éditions Hurtubise
Photo fournie par les Éditions Hurtubise

A pour Alice T.1: Les premières confidences
Stéphanie Laporte
Éditions Hurtubise
290 pages, dès 10 ans

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