Un infirmier québécois qui a refusé de se faire vacciner, préférant être suspendu sans salaire, a expliqué sa décision à l’émission de Denis Lévesque lundi.

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D’entrée de jeu, Paul Veilleux s’est défendu d’être un antivaccin.

«Je n’ai vraiment pas peur du vaccin et d’ailleurs je le recommande. À mon avis, toute personne vulnérable aurait avantage à se faire vacciner», clame-t-il.

L’infirmier d’expérience ne se considère tout simplement pas comme une personne vulnérable, et affirme donc ne pas avoir besoin du vaccin.

«Ça fait 32 ans que je travaille dans les hôpitaux et les centres d’hébergement. Je n’ai jamais été malade, pas même une journée. Donc, je pense avoir un système immunitaire très fort» explique Paul Veilleux.

Un défi personnel  

Ce dernier refuse d’ailleurs de débattre de la nécessité du vaccin, mais souhaite profiter de cette situation pour réaliser une expérience de vie en se trouvant un autre boulot le temps de sa suspension.

Il prévoit donc faire une croix, de manière temporaire, sur un salaire annuel de 100 000 $ et de retourner au bas de l’échelle.

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D’ailleurs, il préfère parler d’un «congé sans solde» durant lequel il désire réussir à inspirer les personnes itinérantes à se prendre en main en relevant lui-même le défi de se relever après une perte d’emploi.

«J’ai envie de réorganiser ma vie différemment en travaillant au salaire minimum», affirme Paul Veilleux.

«Je profite de l’occasion que le gouvernement me donne sur un plateau d’argent», ajoute-t-il.

Néanmoins, son départ privera le réseau de la santé d’un infirmier de 32 ans d’expérience. Son départ ne fera qu’accroître la pénurie d’infirmières qui sévit dans de nombreux hôpitaux.

Lorsque confronté à cette conséquence de sa décision, Paul Veilleux rejette le blâme sur le gouvernement du Québec.

«Ça, ce n’est pas de mon ressort. C’est une décision que M. Legault prend (...) Ce n’est pas ma décision à moi», clame Paul Veilleux.

Pour voir l'entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.