La rentrée est un bon moment pour remettre les pendules à l'heure dans plusieurs aspects de la vie, dont les finances personnelles. Stéphane Desjardins, auteur et chroniqueur pour le Journal de Montréal, a publié le 30 août dernier S’en sortir quand tout va mal : gérer ses finances en temps de crise. Le livre s'adresse aux gens qui veulent redresser leur situation financière. 

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«C’est très simple, si vous ne vous occupez pas de vos finances, il y a quelqu’un qui va s’en occuper et c’est le système», note M. Desjardins. «Généralement, le système est très bon pour nous accrocher. C’est difficile de reprendre le contrôle quand on est dans une situation épineuse.»

Selon M. Desjardins, on doit d'abord prendre une grande respiration. «Ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de psychologie. Une fois qu’on a respiré, on fait le ménage de tous les documents qui ont un aspect financier. On étale ça sur une table, et on prend la mesure de notre trouble.»

De petites décisions qui coûtent cher 

Des petites décisions, comme acheter un café chaque jour, peuvent avoir un réel impact sur son portefeuille. 

M. Desjardins donne d'ailleurs un exemple: si vous gagnez 15$ par heure, que vous êtes imposé un taux marginal de base, et que vous achetez un café à chaque jour, c'est l’équivalent d’une semaine de travail au bout de l’année. 

L'importance d'avoir un budget

Le chroniqueur souligne l’importance de faire un budget. «Ce n’est pas très dur», rassure-t-il. «Je donne des moyens simples d'y arriver dans le livre, où tu fais une liste de tout ce que tu dépenses et tu rassembles tes états de compte de banque et de carte de crédit.»

Selon M. Desjardins, toutes ses connaissances qui ont fait l'exercice ont été renversées. 

«Ils n’en reviennent pas», observe-t-il. «Il y a des postes de dépenses dont on ne soupçonne pas l’ampleur et qui font mal à notre budget.»

Pour ceux qui ne savent pas où commencer, il suggère l'application Budget en ligne développée par l’ACEF du Grand-Portage. 

Se sortir de l'endettement, c'est possible

Les dettes peuvent être troublantes, mais ce n’est pas la panacée, selon Stéphane Desjardins. 

«Il y a toujours moyen de s’en sortir, même dans les pires situations», dit-il. «Si vous êtes coincés, appelez l’ACEF de votre quartier, de votre ville. Ces gens-là donnent des conseils gratuits, ils sont fins, et on s’en sort encore plus facilement.»