Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Les Africains veulent des vaccins : «il faut être plus solidaire»

Partager

TVA Nouvelles

2021-11-28T00:15:44Z
Partager

La propagation du variant Omicron en Afrique inquiète plusieurs Québécois, qui réclament davantage de solidarité du Canada envers les pays les plus touchés par cette nouvelle version de la COVID-19.

• À lire aussi: Un variant qui donne la frousse à plusieurs pays

• À lire aussi: Nouveau variant: «ce qui a été détecté, c’est la pointe de l’iceberg»

• À lire aussi: L'Afrique du Sud se sent «punie» pour avoir détecté un nouveau variant

Dans plusieurs pays africains, moins de 50% de la population a reçu une première dose, alors qu’au Canada, un nombre grandissant de personnes reçoivent actuellement leur troisième injection.

«Nous, ici, au lieu de se barricader avec deux doses, trois doses, quatre doses éventuellement, l'effet global serait beaucoup mieux si une plus grande proportion de la population mondiale avait accès au vaccin», soutient l’épidémiologiste Nimâ Machouf.

«Une troisième dose, si on a assez de vaccins pour tout le monde, de préférence, envoyez ça en Afrique du Sud», clame quant à elle la Québécoise d’origine congolaise Françoise Bebi Mbemba.

Cette dernière vit à Québec depuis maintenant 40 ans, mais a encore de la famille au Congo et ailleurs sur le continent africain pour qui elle se fait beaucoup de souci. 

«Ça m'inquiète parce qu'ils n'ont vraiment pas de mesures sécuritaires, sanitaires», explique François Bebi Mbemba.

«La COVID, c'est plus mondial que national pour certains pays. Donc, il faut être plus solidaire dans ce genre de situation pour soutenir les pays qui n'ont pas les moyens de faire de grosses campagnes de vaccination, comme le Québec», a affirmé à TVA Nouvelles un client de l’Épicerie Africa, dans le secteur Limoilou, à Québec.

«On a des vaccins qui dorment sur les tablettes. Maintenant, on est rendu à une troisième dose. Pour la troisième dose, ce n’est pas l'AstraZeneca qu'on propose, ce n’est pas Johnson & Johnson qu'on propose, ces vaccins-là que nous avons acquis et que nous avons en stock. Pourquoi attendre qu'ils soient périmés avant de les jeter?», s’interroge Nimâ Machouf.

Pour voir le reportage complet, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet