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L'article provient de TVA Sports
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«Je voulais le secouer un peu» - Gerard Gallant

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-01-05T18:18:26Z
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Il y a Alex Ovechkin, Sidney Crosby, Connor McDavid et Auston Matthews, mais il y a aussi Ryan Nugent-Hopkins, Nico Hischier, Alexis Lafrenière et Juraj Slafkovsky.

Un premier choix au total ne devient pas une grande étoile instantanément. À New York comme à Montréal, les partisans peuvent témoigner de cette réalité.

Premier de classe du repêchage de 2020, Lafrenière cherche encore ses repères à sa troisième saison avec les Rangers.

Gerard Gallant a prôné la patience avec l’ancien de l’Océanic de Rimouski.

«"Laffy" a 21 ans, il a encore beaucoup de temps pour grandir, a rappelé l’entraîneur en chef des Rangers. Il y a des jeunes qui deviennent de grandes étoiles immédiatement, comme Crosby. Je n’ai aucun problème avec Laffy. Nous sommes heureux de son développement, il sera un bon joueur dans la LNH.»

«Vous devriez lui poser la question pour savoir quel type de joueur il est, a-t-il enchaîné. Il voudrait marquer 50 buts dans la LNH. Il pourrait y arriver, mais ça n’arrivera pas maintenant. J’ai confiance en lui, il sera un très bon joueur dans la LNH.»

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À quelques heures de sa visite au Centre Bell, Lafrenière avait des statistiques modestes avec 17 points (cinq buts, 12 aides) en 38 matchs.

«Il y a des hauts et des bas, a reconnu Lafrenière. J’ai connu de bons et de moins bons moments. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre à mes débuts dans la LNH. Je dois encore m’ajuster, je reste jeune. Il y a plusieurs vétérans avec les Rangers. Je peux apprendre des plus vieux pour savoir ce qu’ils font pour être constants.»

«Je joue dans différentes situations, je dois être le plus efficace possible, peu importe où on me dit de jouer.»

Un match dans les gradins

Gallant a envoyé un message à Lafrenière le 29 décembre dernier en le retirant de sa formation pour le match contre le Lightning, à Tampa. Relancé sur son choix devant les journalistes montréalais, l’ancien adjoint à Michel Therrien a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une punition.

«Je cherche le bon mot. Mais nous ne l’avons pas retiré de la formation puisque nous étions fâchés contre lui, a souligné Gallant. Ce n’était pas une punition.»

«Il y a des raisons quand tu laisses un joueur dans les gradins. Ce n’était pas juste par rapport à son jeu. Nous voulons tous le voir devenir un très bon joueur. Mais je voulais le secouer un peu. Je ne veux pas qu’il change son style. Nous nous sommes parlé. Laffy est un jeune homme. Il a marqué 20 buts l’an dernier (en comptant les séries). Il a maintenant cinq buts. Nous en voulons plus de lui, comme il en veut plus.»

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Lafrenière aura maintenant comme objectif de rebondir d’ici la fin de la saison.

«C’était un match dans les gradins, mais j’avais vécu la même chose l’an dernier, a-t-il précisé. J’avais bien joué après ça, j’avais connu une bonne fin de saison. Je voudrai refaire la même chose. La deuxième moitié de la saison commence et j’espère jouer du bon hockey.»

La confiance du capitaine

À l’intérieur du petit vestiaire de l’équipe adverse au Centre Bell, Jacob Trouba a réitéré sa confiance en Lafrenière.

«Il est un premier choix au total dans une ville comme New York. Il y a de la pression, ça ne fait aucun doute, a dit le capitaine des Rangers. Mais j’aime son attitude. Il a du plaisir et il est aimé de ses coéquipiers. C’est une clé pour un jeune, il a le respect de ses coéquipiers. Nous savons qu’il a beaucoup de talent et des habiletés, nous l’avons vu depuis un peu plus de deux ans. Il est un bon joueur déjà et il deviendra encore meilleur.»

Avec les Rangers, Lafrenière se retrouve aussi coincé sur le flanc gauche derrière Artemi Panarin et Chris Kreider. À l’instar de Trouba, Gallant a parlé des fameuses attentes en y apportant du relief.

«Oui, ça doit être difficile pour lui. Mais il doit oublier ça. Il n’a pas à penser aux journalistes et aux attentes. Il doit s’amuser sur la glace. Comme entraîneur, je veux l’aider, je ne crie pas après lui. Nous avons une bonne équipe à New York. Il n’a pas la chance de jouer sur la première vague en avantage numérique. Il obtient parfois 20 secondes quand Panarin sort. C’est un enjeu.»

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