Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Frais vétérinaires abusifs: QS veut renforcer les pouvoirs de l’Ordre

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.
Partager

Agence QMI

il y a environ 11 heures
Partager

Les propriétaires d’animaux doivent souvent mettre la main à la pâte, pour soigner leur compagnon, et se retrouvent face à des factures abusives, estime Québec solidaire, qui propose des solutions pour que ces coûts ne deviennent pas un fardeau.

«Ça m’a coûté 1000$ pour ne pas savoir ce que mon chien avait, puis repartir avec un animal malade», a raconté une femme, en entrevue à LCN. Comme d’autres propriétaires d’animaux, elle s’est sentie lésée par les prix d’un hôpital vétérinaire appartenant à une multinationale.

«Pour l’euthanasie, le coût était un peu plus de 700$ et ils nous ont parlé du coût de l’opération qui était de près de 5000$», a expliqué une autre propriétaire.

«De l’abus»

Pour le député de Québec solidaire (QS), Vincent Marissal, ces prix sont tout simplement abusifs.

«Un mot: abus», a-t-il lancé d’entrée de jeu en entrevue.

«Il y a de l’abus de la part de beaucoup de cliniques vétérinaires qui chargent beaucoup trop cher pour les services qu’ils offrent, qui se prennent aussi des pourcentages astronomiques sur le prix des médicaments [...] puis qui manquent parfois aussi de déontologie. Ça, ça fait que les gens paient trop cher», a déclaré le député de Rosemont.

QS propose d’encadrer les frais par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, et que celui-ci oblige les propriétaires de cliniques à être vétérinaires, et finalement de donner le pouvoir à l’Ordre de radier des cliniques.

Publicité

«Ils ont vu un créneau où on peut faire de l’argent facilement. Ils englobent des plus petites cliniques, des cliniques familiales, souvent des cliniques qui étaient bien implantées dans le milieu», déplore M. Marissal.

L’ex-présidente de l’Ordre, Caroline Kilsdonk, applaudit l’idée de QS, mais prévient: «Je souscris totalement à cet objectif-là. [...] Il faut savoir que ça peut être difficile de revenir en arrière [...]. On parle d’une proportion de 25 à 30% la propriété d’investisseurs étrangers».

Écart des prix vertigineux

L’écart du prix des médicaments prescrits en clinique et celui en pharmacie irrite également Québec solidaire: «Si à chaque fois que vous vendez un médicament, vous savez que vous allez vous chercher un pourcentage pour augmenter votre rémunération, parfois du double ou du triple, ça peut être bien tentant de prescrire le fameux médicament», a affirmé Vincent Marissal.

Actuellement, l’Ordre a le pouvoir d’enquêter si des plaintes sont portées à son bureau du syndic.

«Les Ordres professionnels ont des leviers envers leurs membres pour assurer la protection du public: ils doivent les utiliser», a réagi le Cabinet de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, à TVA Nouvelles.

«De notre côté, nous poursuivons nos travaux de modernisation du système professionnel et ces questions pourront y être abordées plus en profondeur», a-t-il été précisé.

Voyez l’entrevue complète ci-dessus.

Publicité
Publicité

LES DERNIÈRES NOUVELLES DE QUB

Les nouvelles d'autres marques

Image du contenu audio en cours
En directQUB en rafale