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L'article provient de TVA Sports
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Faire preuve d’intelligence

C’est avec le sentiment du devoir accompli que Mikaël Kingsbury a reçu sa médaille d’argent, dimanche, à la zone de Zhangjiakou.
C’est avec le sentiment du devoir accompli que Mikaël Kingsbury a reçu sa médaille d’argent, dimanche, à la zone de Zhangjiakou. Photo AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2022-02-07T03:58:33Z
2022-02-07T04:56:19Z
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On a tendance à l’oublier quand on regarde son visage d’adolescent, mais Mikaël Kingsbury aura 33 ans lors des prochains Jeux d’hiver. Le « King des bosses » a souligné dimanche, peu avant de recevoir la troisième médaille olympique de sa collection, qu’il devra être « intelligent » s’il décidait de se rendre jusqu’en Italie, en 2026.

Mais rien n’est sûr, car même après une nuit de sommeil, Kingsbury a répété qu’il n’était pas certain de disputer au complet le prochain cycle olympique. 

Il assure tout de même être toujours aussi passionné, malgré ses 101 podiums en Coupe du monde et son trio de podiums aux Jeux, dont l’argent récolté tôt samedi matin, heure du Québec.

« On va y aller une année à la fois, a-t-il martelé aux journalistes qui l’interrogeaient sur son avenir. La santé, c’est ce qui sera le plus important. En vieillissant, il faut que je sois vraiment intelligent avec mon volume de compétition et la manière dont je fais les choses. »

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« Je me sens chanceux, j’ai toujours la passion pour mon sport, la motivation pour performer, a poursuivi le bosseur de Deux-Montagnes. C’est sûr que chaque fois que je me pointe dans un portillon de départ, j’ai la volonté de gagner. Mais c’est sûr aussi que je ne m’en vais pas en rajeunissant. »

Ses proches dans sa tête 

S’il devait se rendre à Milan et Cortina d’Ampezzo, Kingsbury serait bien sûr motivé par l’envie d’ajouter à son palmarès une autre médaille. 

« Voyons comment ça se passera [dans les prochaines années]. J’ai eu l’argent, l’or, l’argent, alors si on suit cette tendance, j’aurai l’or en Italie si je m’y rends... », a-t-il lancé, sourire en coin.

Une douzaine d’heures avaient passé depuis la super finale des bosses quand Kingsbury a rencontré virtuellement les médias. 

Si le skieur se disait toujours aussi fier de sa deuxième place, il a aussi répété avoir hâte de revoir sa copine, sa famille et ses amis.

Ils étaient dans sa tête à Pékin, littéralement : sachant qu’ils ne pourraient faire le déplacement en Chine en raison des restrictions sanitaires liées à la COVID-19, Kingsbury avait collé le nom de ses proches dans son casque.

Des Sacrifices 

Mais ils ont été loin physiquement au cours des derniers mois. Pour éviter de contracter le virus, le Québécois a dit avoir fait beaucoup de sacrifices sur le plan personnel.

« J’ai hâte de montrer ma médaille. C’est spécial de bien performer aux Jeux, je suis fier de ce que j’ai fait, mais j’ai hâte de rentrer à maison », a-t-il lancé avec émotion.

Le bon plan pour Weidemann 

Première médaillée canadienne à Pékin, la patineuse longue piste Isabelle Weidemann, d’Ottawa, s’est dite heureuse du plan de match choisi samedi, qui lui a permis de décrocher le bronze sur 3000 mètres.

La patineuse de vitesse Isabelle Weidemann a aussi pu mettre la main sur sa médaille de bronze.
La patineuse de vitesse Isabelle Weidemann a aussi pu mettre la main sur sa médaille de bronze. Photo AFP

L’athlète de 26 ans, a opté pour un départ lent, afin de garder ses énergies pour les derniers tours sur une glace qu’elle trouvait collante.

« Je suis heureuse d’avoir terminé cette première épreuve de distance. J’étais plutôt nerveuse à l’approche de cette course, a-t-elle raconté. Je suis heureuse et je me sens plus à l’aise maintenant. Je suis impatiente de participer à mes deux prochaines épreuves. »

Weidemann prendra part au 5000 m, jeudi matin et à la poursuite féminine par équipe, dont les quarts de finale auront lieu samedi.

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